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Des conditions pour le retour de Liamine Zeroual

L’ancien Président de la République Liamine Zeroual pourrait « assurer une gestion collégiale du pays à condition qu’il ait une pression amicale » C’est ce qu’a déclaré Ali Mebroukine, professeur d’université et ancien conseiller du Liamine Zeroual lors de son passage, ce mardi 26 mars, à TSA.

 
« Zeroual est favorable pour son retour à condition qu’il ait une forte demande de la population. », a indique M.Mebroukine en ajoutant que l’ancien président ne « pourra pas céder à la pression de quelques amis. Il est prêt à revenir pour une période courte pour permettre de passer le flambeau à une jeune génération ».
L’ancien conseiller de Zeroual n’a pas manqué de préciser qu’il n’est pas question pour ce dernier « de rencontrer les mêmes problèmes qu’il a eus à subir pendant l’exercice de ses fonctions présidentielles » en rappelant que rappelant que l’ancien président a géré deux périodes de transition en 1994 et en 1998 (après sa démission).
Dans le même registre mais cette fois sur le model de transition à suivre, Ali Mebroukine indique que « l’idéal est que la période de transition soit gérée par des personnes sages et qui n’ont pas d’ambitions politiques et qui pourraient faire prévaloir la raison. » en s’appuyant notamment sur le model de transition tunisienne qui a duré trois ans tout en appliquant l’article 102 de la Constitution.

Réticence des entreprises étrangères

Le professeur Ali Mebroukine a par ailleurs met l’accent sur la situation économique actuelle en soulignant que cette derniere s’est dégradée. « Depuis le 22 février 2019, la situation économique s’est dégradée. Les étrangers voient avec beaucoup de réserves l’évolution d’une situation qui leur parait bloquée (…) Depuis quelques mois, l’Algérie n’est plus attractive », dit-il.
« Ce qui est plus grave est qu’un certain nombre d’entreprises étrangères, qui ont soumissionné pour des marchés publics, ont obtenu des ordres de service pour commencer les travaux mais ne veulent pas le faire. Elles attendent des garanties d’être payées», instruit-il évoquant l’affaire d’Exxon Mobil qui a refusé de de signer des contrats pour le moment. « Sonatrach est entrée dans une phase d’incertitude majeure », a-t-il précisé.

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