Une trentaine d’étudiants algériens ont rencontré, dimanche, une délégation de scientifiques de la NASA, l’agence spatiale américaine, au siège de l’école World Learning Algeria, sis à Tixeraine à Alger.

Les échanges ont porté sur le thème du changement climatique. Les participants ont discuté des solutions à développer pour prévenir et lutter contre les phénomènes qui en découlent comme la désertification, les feux de forêts et les inondations.

Présent à la rencontre, Sid Ahmed Boukabara, établi aux Etats-Unis depuis 25 ans, est un scientifique algérien à la NASA. Il s’occupe du programme de stratégie de la Division des sciences de la terre (ESD) au sein de la Direction des missions scientifiques (SMD) de l’agence spatiale américaine.

Lors de cette rencontre, Boukabara a affirmé vouloir lancer « un projet en Algérie pour étudier le système terrestre (earth system) composé de plusieurs éléments, a-t-il expliqué, dont la terre, l’air ou la neige, pour ne citer que ceux-là ». L’objectif est de « comprendre comment ces éléments interagissent sur les changements climatiques et trouver une solution pouvant les prévenir », a-t-il expliqué.

« L’Algérie qui est le plus grand pays africain en termes de superficie. C’est pour cela qu’on veut travailler avec les scientifiques algériens afin d’apprendre davantage les mécanismes des changements climatiques en Algérie qui provoquent nombre de phénomènes naturels tels les inondations, les feux de forêt et la désertification », précise le scientifique.

En somme, l’orateur estime que les changements climatiques surviennent de façon accélérée et continue.

« La collaboration entre les scientifiques algériens et nord africains d’une manière générale et ceux de la NASA aidera à une meilleure compréhension de ces phénomènes. On a abordé plusieurs points ayant trait à ce sujet. Nous avons beaucoup parlé d’agriculture et de son impact sur les ressources en eau », a-t-il ajouté.

Questionné par nos soins au sujet des contacts pris avec les officiels nationaux en vue d’une éventuelle collaboration, le scientifique dira que justement « le but de la visite est de discuter avec des responsables du ministère de l’Enseignement supérieur, de l’agence spatiale algérienne et d’autres départements aussi ».

« Il n’y a pas pour l’instant de projet particulier sur lequel on va travailler. Il est question d’établir des relations », a-t-il ajouté, en précisant que les « discussions menées pour le moment étaient très positives ».

« Demain commenceront les discussions avec des responsables de différents ministères.  J’espère que ça va aboutir à une collaboration entre les scientifiques algériens et ceux de la NASA », a-t-il dit en définitif.