Dans une déclaration commune, Washington, Londres et huit de leurs alliés parmi lesquels l’Australie, le Canada et Bahreïn ont souligné que l’opération, menée dans un contexte de forte tension régionale, visait à la « désescalade » et à « restaurer la stabilité en mer Rouge ».
Les frappes, « 73 raids », ont visé des sites militaires dans la capitale Sanaa, et les gouvernorats de Hodeidah, Taïz, Hajjah et Saada, a indiqué le porte-parole militaire des Houthis, un mouvement membre de « l’axe de la résistance » établi par l’Iran, qui rassemble des groupes hostiles à Israël, notamment le Hamas palestinien et le Hezbollah libanais.
Cinq personnes ont été tuées et six blessées parmi les rebelles, a-t-il ajouté, soulignant que cette « agression […] ne restera (it) pas sans réponse ».
L’opération a été menée « avec succès » en réponse « directe aux attaques sans précédent des Houthis de navires internationaux en mer Rouge », a affirmé le président américain, Joe Biden, évoquant une action « défensive » pour protéger notamment le commerce international.
Avec AFP