Treize formations politiques, constituant « la coordination des partis politiques soutenant et défendant la Palestine » ont lancé, hier mardi 7 novembre 2023, un appel pour le rappel des ambassadeurs de l’Algérie dans les pays « qui se sont mis du côté de l’entité sioniste », pour « consultation », au sujet des « massacres commis par l’occupation avec le feu vert de ces pays ».
Entre autres partis politiques, il y a le Mouvement de la société pour la paix (MSP), dont le premier responsable, Abdelali Hassani, a été reçu, « à sa demande », par le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, le même jour, TAJ, de Fatima Zohra Zerouati, Avant-garde des libertés (Talaie El Houriyet), qui fut créé par Ali Benflis, Front de la justice et du développement (FJD), de Abdallah Djaballah, ou encore l’Union des forces démocratiques et sociales (UFDS), présidé par l’avocat Abderrahmane Salah.
Dans le même ordre, ces formations politiques ont également préconisé de mettre en œuvre « l’arme du boycott économique, populaire et officiel, des produits des pays parrainant le terrorisme sioniste ».
Tout en confirmant « le droit du peuple palestinien à la résistance et à la libération, et considérant le mouvement Hamas et les factions palestiniennes de résistance comme des mouvements de libération nationale garantis par toutes les lois, chartes et traités internationaux, face à un occupant usurpateur qui pratique, au quotidien, des actes de terrorisme et de génocide ethnique au vu et au su du monde », les signataires de cette déclaration ont appelé « l’Algérie et tous les pays qui soutiennent la cause palestinienne pour la tenue en urgence d’une session de l’Organisation de la coopération islamique ».
En dernier lieu, ces partis politiques ont également enjoint les autorités algériennes pour prendre l’initiative « d’organiser, au plus vite, une réunion des pays soutenant la Palestine afin d’évaluer la situation et prendre les décisions nécessaires pour mettre un terme à cette agression ».