Après la confirmation par la cour d’appel militaire de Ouargla, de la peine de 15 ans de prison contre l’ancien chef de la 1ere région militaire, et la condamnation à 20 ans de réclusion criminelle, du général major Abdelkader Lachkhem, ex-chef du Département des transmissions, systèmes et guerres électroniques au niveau du ministère de la Défense, pour « haute trahison », liée au dossier des écoutes, c’est au tour de Wassini Bouazza, (déchu de son grade de Général major et réduit à un simple djoundi, (homme de troupe), de voir sa peine de 5 ans de réclusion, confirmée jeudi dernier par la cour d’appel militaire de Blida.
Wassini Bouazza, rappelons-le, comparaissait pour entre autres « abus de fonction et non respect des consignes militaires », des faits liés à ses présumées actes d’intervention sur les réseaux sociaux durant la période du Hirak. Il avait été jugé et condamné en première instance à 5 ans de réclusion, alors que son co-accusé avait bénéficié d’un acquittement.
Le parquet avait, quant à lui, réclamé une condamnation de 6 ans et à fait appel, uniquement, contre la peine infligée à Bouazza. Ce dernier, faut-il le rappeler, avait écopé de deux condamnations, l’une de 8 ans devenues définitive et l’autre de 16 ans de réclusion, que la cour suprême a cassée il y a quelques semaines.
Il avait été condamné pour «trafic d’influence, infraction aux consignes, entrave à la justice et enrichissement illicite » avec une dizaine d’autres officiers, qui ont écopé des peines de 10, 14 et de 15 ans. Le dossier a trait à l’intervention des mis en cause dans le dispositif des élections présidentielles du 12 décembre 2019, pour en changer le cours.
La cour d’appel militaire de Blida, à par ailleurs, confirmé la condamnation prononcée, en première instance, contre l’ancien commandant de la gendarmerie nationale, le Général major, Menad Nouba, pour entre autres « abus de fonction, trafic d’influence et enrichissement illicite », alors que de nombreux procès pourraient être programmés dans les semaines à venir