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Des téléphones portables offerts à des journalistes : indignation des correspondants de presse à Bouira

Encore une fois, la corporation fait parler d’elle. Des journalistes, correspondants de plusieurs médias, notamment des chaînes de télévision, ayant accompagné, il y deux jours, le ministre de l’industrie et des mines à Bouira, ne sont pas revenu bredouilles. Ils sont grassement récompensés. Et quelle récompense ! Des téléphones portables de marque Samsung ont été offerts à ces  » journalistes « .

 
En plus de ces  » confrères  » venus d’Alger, des correspondants de Bouira ont aussi bénéficié de ces cadeaux offerts d’une manière suscitant des questionnements. Sur sa page Facebook, le reporter et chef du bureau d’El Watan de Bouira, Amar Fedjkhi, visiblement en colère, s’est indigné. Il vient de publier un texte, dans lequel il dénonce cette «aplaventrisme ».
Sans citer de noms, le journaliste estime que ceux qui ont accepté cette offrande sont connus pour leurs écrits qui vont souvent dans le sens du poil. « Indigné et en colère ! Où allons-nous ainsi ? Où allez-vous nous mener avec votre …? », s’adresse-t-il à ses confrères. Et d’ajouter : « Je parle, bien évidemment, de ces pseudos journalistes locaux et de ceux de la presse nationale qui ont accepté un autre acte « d’aplaventrisme » lors de la visite à Bouira du ministre de l’industrie et des mines, Youcef Yousfi ».
Pour Amar Fedjkhi, ces « pseudo-correspondant » « ont vendu leur dignité et leur sens du devoir avec de simples téléphones portables distribués et offerts par un opérateur économique Algérois venu faire ses affaires avec le ministère ». Ces pratiques ne sont pas étrangères dès lors qu’on assiste à même à des cérémonies organisées en honneur des journalistes.
Pour rappel, le même journaliste a organisé, en 2013 une marche de dignité à Bouira a l’occasion de la journée mondiale de la presse. « C’est à cause de leur « aplaventrisme » que l’administration et les pouvoirs publics ont fait d’El Watan et de moi-même, la cible ici à Bouira. Nous subissons des pressions terribles, car nous refusons la soumission. Nous sommes isolés et poussés à la révolte. Nous refusons de vendre nos principes, de céder sur nos valeurs et d’abandonner la déontologie du métier », lance-t-il.

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