Le journaliste Mohamed Mouloudj et ses coaccusés ont été acquittés des accusations d’appartenance à une organisation terroriste (MAK), tandis qu’El-Hadi Lassouli et d’autres militants ont été relaxés et innocentés de l’accusation de soutien à une entité terroriste (Rachad).
Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), bien qu’est s’est réjouie, a rappelé ce mercredi 19 octobre, que ces détenus ont été victimes «d’injustice et d’arbitraire».
«Des détenus politiques et d’opinion dont des journalistes sont libérés après avoir passé, injustement, des mois en prison. D’autres prévenus sont innocentés après avoir subi l’arbitraire des accusations d’appartenance à (un) groupe terroriste», écrit le RCD dans un communiqué.
Malgré ces libérations, le parti regrette toutefois que d’autres familles sont en attente de pareilles nouvelles pour leurs enfants et proches. «La chronique judiciaire imposée par le pouvoir depuis de nombreux mois continue encore à tenir en haleine des centaines de familles algériennes et de nombreux algériens épris de justice et de liberté», dénonce le RCD.
Evoquant le début d’un «dénouement heureux pour certains détenus», le RCD qui «se dit soulagé», a réitéré son «exigence» axée sur trois principales revendications. «La libération sans conditions de tous les détenus politiques et d’opinion, la cessation de l’instrumentalisation de la justice contre les acteurs politiques, les journalistes et les acteurs de la société civile, et la libération du champ politique et médiatique», précise-t-il.