Le Parti des travailleurs (PT) et le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) ont réagi, aujourd’hui, au « dialogue » envisagé par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, durant son second mandat.
Ce qui a fait aussitôt réagir des partis de l’opposition.
Ainsi, le Parti des travailleurs a estimé que « même si les questions politiques sont du ressort des acteurs politiques (partis politiques et personnalités nationales), considérant qu’il s’agit d’une question fondamentale, nous pensons que ce dialogue doit inclure l’ensemble du peuple algérien sans exclusion ni exclusive dans un débat national libre et démocratique afin qu’il puisse définir lui-même, à l’issue du débat la forme et le contenu des institutions et instruments dont il a besoin pour exercer sa souveraineté pleine et entière ».
« Mais la réussite d’un tel débat exige la levée de toutes les contraintes qui entravent l’exercice de la liberté d’expression politique, de presse … et donc l’ouverture politique et médiatique effective, l’arrêt de toute criminalisation de l’exercice des libertés démocratiques », a ajouté dans ce sens le parti.
De son côté, le secrétaire national du RCD chargé à la communication, Rachid Hassani, a indiqué que le parti « prend acte » de cet appel à l’ouverture d’un débat national.
Mais, « en attendant que les contours de ce dialogue se dessinent pour mettre fin à la crise profonde que vit la Nation, le RCD estime qu’il est urgent d’aller vers des mesures d’ouverture et d’apaisement avec la libération des champs politiques et médiatiques et des détenus d’opinion et politiques ».
« Dans la perspective d’aboutissement de cette exigence largement partagée par le message des Algériens lors des élections du 07 septembre, le RCD qui a souvent pris ses responsabilités dans les moments difficiles continuera dans sa dynamique de lutte pour la justice, les libertés et la démocratie », a rappelé le même responsable au RCD.