Le coordonnateur du Panel de dialogue et de médiation, Karim Younes, s’est abstenu, lundi à Alger, à commenter « les positions des personnalités nationales » invitées à rejoindre cette instance et dont certaines ont décliné l’invitation.
« Les invitations ont été adressées à ces personnalités pour rejoindre le Panel, en raison de leur sens du devoir envers la patrie et le leur sens du sacrifice, et libre à eux de répondre favorablement ou de décliner l’invitation du Panel. On n’a pas de commentaires à faire sur leurs positions », a-t-il indiqué dans une déclaration à l’APS.
Pour lui, « si ces personnalités veulent créer un autre panel de dialogue qu’ils le fassent ».
M.Karim Younes a, par ailleurs, réitéré l’attachement des membres du Panel pour des mesures l’apaisement qui sont « des préalables primordiaux pour commencer le processus de dialogue », en citant notamment « la libération des jeunes du Hirak emprisonnés pour être sortis manifester en brandissant le drapeau amazigh » ou le droit de manifester librement notamment à Alger.
« Une fois ces revendications satisfaites, nous aborderons les grands dossiers relatifs au changement du système », a-t-il ajouté, relevant avoir eu des échos favorables « pour les exigences du mouvement populaire mais qui nécessitent une faisabilité sur le plan constitutionnel ».
Le Panel, qui a tenu dimanche sa première réunion, a lancé un appel à 23 personnalités pour rejoindre avec comme objectif de faire aboutir le processus de dialogue national.
Parmi ces personnalités: Djamila Bouhired, Ahmed Taleb Ibrahimi, Mouloud Hamrouche, Ahmed Benbitour, Mokdad Sifi, Abdelaziz Rahabi ainsi que des membres de la société civile, des défenseurs des droits de l’Homme, des experts et des syndicalistes.
Lors de cette réunion, le Panel a tracé sa feuille de route pour la conduite de ce dialogue à travers des réunions suivant un calendrier qu’il arrêtera « dans les plus brefs délais, avec les composantes de la société civile, les partis politiques, les personnalités nationales ainsi que des jeunes et militants du Hirak représentant différentes wilayas du pays, afin d’écouter leur vision et propositions pour une sortie de crise ».
Au terme des rounds de dialogue, l’Instance procédera à « l’élaboration d’une première mouture des propositions qui lui ont été soumises. Elle pourra, alors, entreprendre toute médiation pour concilier les propositions formulées, en cas de contradictions, avant d’élaborer les propositions finales à l’issue d’une réunion qui sera tenue dans le cadre d’une Conférence nationale souveraine dont les décisions seront contraignantes pour les pouvoirs publics ».
Tous les acteurs ayant pris part au dialogue seront invités à cette conférence pour l’adoption définitive des propositions de sortie de la crise actuelle. L’Instance soumettra ces propositions à la Présidence pour les cristalliser sous forme de lois, règlements et procédures, précisait un communiqué du Panel.
Le panel « se veut une commission non gouvernementale ne reposant pas sur le principe d’exclusion » et formé de personnalités « indépendantes de l’Etat et de ses organes ainsi que du Hirak ».
Pour lui, « si ces personnalités veulent créer un autre panel de dialogue qu’ils le fassent ».
M.Karim Younes a, par ailleurs, réitéré l’attachement des membres du Panel pour des mesures l’apaisement qui sont « des préalables primordiaux pour commencer le processus de dialogue », en citant notamment « la libération des jeunes du Hirak emprisonnés pour être sortis manifester en brandissant le drapeau amazigh » ou le droit de manifester librement notamment à Alger.
« Une fois ces revendications satisfaites, nous aborderons les grands dossiers relatifs au changement du système », a-t-il ajouté, relevant avoir eu des échos favorables « pour les exigences du mouvement populaire mais qui nécessitent une faisabilité sur le plan constitutionnel ».
Le Panel, qui a tenu dimanche sa première réunion, a lancé un appel à 23 personnalités pour rejoindre avec comme objectif de faire aboutir le processus de dialogue national.
Parmi ces personnalités: Djamila Bouhired, Ahmed Taleb Ibrahimi, Mouloud Hamrouche, Ahmed Benbitour, Mokdad Sifi, Abdelaziz Rahabi ainsi que des membres de la société civile, des défenseurs des droits de l’Homme, des experts et des syndicalistes.
Lors de cette réunion, le Panel a tracé sa feuille de route pour la conduite de ce dialogue à travers des réunions suivant un calendrier qu’il arrêtera « dans les plus brefs délais, avec les composantes de la société civile, les partis politiques, les personnalités nationales ainsi que des jeunes et militants du Hirak représentant différentes wilayas du pays, afin d’écouter leur vision et propositions pour une sortie de crise ».
Au terme des rounds de dialogue, l’Instance procédera à « l’élaboration d’une première mouture des propositions qui lui ont été soumises. Elle pourra, alors, entreprendre toute médiation pour concilier les propositions formulées, en cas de contradictions, avant d’élaborer les propositions finales à l’issue d’une réunion qui sera tenue dans le cadre d’une Conférence nationale souveraine dont les décisions seront contraignantes pour les pouvoirs publics ».
Tous les acteurs ayant pris part au dialogue seront invités à cette conférence pour l’adoption définitive des propositions de sortie de la crise actuelle. L’Instance soumettra ces propositions à la Présidence pour les cristalliser sous forme de lois, règlements et procédures, précisait un communiqué du Panel.
Le panel « se veut une commission non gouvernementale ne reposant pas sur le principe d’exclusion » et formé de personnalités « indépendantes de l’Etat et de ses organes ainsi que du Hirak ».