« Le président de la République, lors de son discours d’investiture le 17 septembre 2024, a implicitement reconnu l’épuisement d’un système qui, s’il ne se réforme pas, continuera d’élargir le fossé qui le sépare du peuple », souligne l’Union pour le changement et le progrès (UCP) présidée par Zoubida Assoul, dans un communiqué rendu public mercredi 18 septembre 2024.
Selon l’UCP, « l’annonce d’un dialogue national inclusif est un pas dans la bonne direction, et nous espérons vivement qu’il aboutira à des réformes significatives ».
Toutefois, lit-on dans le même communiqué, « l’UCP insiste sur l’impératif de définir avec clarté les contours et les impératifs de ce dialogue ».
Pour la crédibilité de cette démarche, l’UCP « considère que les questions de l’indépendance de la justice dont la libération des détenus d’opinions est le symbole et l’ouverture du champ médiatique et politique doivent figurer parmi les piliers de ce dialogue ».
« Le peuple doit pouvoir s’exprimer librement sans crainte de représailles », insiste le parti dans le communiqué.
Concernant les objectifs, l’UCP estime « qu’ils doivent être fixés dès le départ ».
« L’implication des acteurs économiques, notamment ceux qui s’opposent à la politique actuelle, est également essentielle. Leur participation garantira un dialogue représentatif de toutes les forces vives du pays, dont nous avons grandement besoin », souligne encore l’UCP.
En somme, ajoute le document, « pour que cette initiative réussisse à rassembler les énergies autour d’un projet national ambitieux, elle doit traduire la capacité d’écoute du système en tenant compte du point de vue de l’opposition ».