قدم دولة رئيس الوزراء الجزائري بعد لقائه اليوم لمعالي رئيس مجلس الشوري في المملكة اعتذار الجزائر قيادة وحكومة وشعبا عن ما بدر من تصرفات غير مسئولة في احدى الملاعب والتى لا تنم عن اخلاق الشعب الجزائري الاصيل وجاري اتخاذ اللازم تجاه من قام بذلك وضمان عدم تكراره.#السعودية#الجزائر
— سامي الصالح (@SAMIOALSALEH) 19 décembre 2017
Mais la dégradation des liens entre Alger et Riyad ne date ni d’aujourd’hui, ni de l’affaire de la banderole d’ailleurs. Les deux pays se disputent, depuis quelques années, une sorte de leadership au sein de la « Ligue arabe ». L’Arabie saoudite qui veut élargir une sorte d’hégémonisme sur la région, l’Algérie oppose une résistance pour le moins affichée. C’est d’ailleurs le seul pays qui s’oppose aussi frontalement, même en des termes diplomatiques, au choix du pays des Al Saoud. Que ce soit lors de l’invasion du Yémen, de l’exclusion de la Syrie de la Ligue arabe ou encore du classement des organisations Hizbollah et Hamas comme « terroriste », l’Algérie s’est distinguées. Alger poursuit une marche doctrinale très connue ; pas d’ingérence dans les affaires internes des pays et, surtout, interdiction totale à son armée d’entrer dans un autre pays.
Résultat ; si les Saoudiens sont souvent agacés par ces prises de positions, ils finissent par se rendre à l’évidence : « l’Algérie est une puissance que nous traitons en tant que telle », avait récemment reconnu un officier saoudien lors d’une intervention sur France 24. C’est ce qui est en train de se passer. Et malgré le penchant des Algériens en faveur des Qataris dans la crise qui secoue les pays du Golfe, les Saoudiens ne veulent pas perdre un pays comme l’Algérie. Un signe que leur influence décline dans la région.