DIRECT| 21e vendredi du Hirak : les Algériens mettent une crampe à Gaid Salah

Crédit photo:El Khabar

De nombreuses marches sont prévues dans plusieurs villes du pays pour ce 21ème vendredi de protestation populaire contre le pouvoir en place. En dépit de plusieurs manœuvres et tentatives de casser le mouvement et d’étouffer les voix d’opposition, la mobilisation demeure intacte et les revendications portées depuis le 22 février sont toujours maintenues.

 
Aujourd’hui, la Capitale est sous haute surveillance en prévision de la marche populaire de ce vendredi. Les forces de sécurité sont fortement déployées à Alger. L’objectif est désormais bien clair. L’impressionnant et le redoutable dispositif déployé, traduit explicitement la volonté du pouvoir d’oppresser les Hirakistes et tenter de réduire leur présence dans l’ultime but d’essouffler et tuer le mouvement populaire.
Mercredi, le premier militaire du pays, Gaid Salah, ciblé par les clameurs des manifestants qui réclamaient depuis plusieurs mois le retrait de l’institution militaire de la scène politique, est allé jusqu’à traiter les manifestants qui revendiquent un « Etat civil et non militaire » de «traîtres» qui seraient manipulés par des « cercles hostiles à l’Algérie ».
«(…) des idées empoisonnées qui leur ont été dictées par des cercles hostiles à l’Algérie et à ses institutions constitutionnelles. Des cercles qui vouent une haine inavouée envers l’Armée nationale populaire», a affirmé Gaid Salah en parlant de ses milliers de Hirakistes qui le ciblent depuis plusieurs semaines.
17H45
Fin de la marche de ce vendredi à Alger qui a été caractérisée par une violente répression policière à l’encontre des manifestants. Une violence qui traduit explicitement la volonté du pouvoir de bâillonner tous ceux qui s’opposent à sa feuille de route.
17H15
Le pouvoir ne semble visiblement pas vouloir cesser ses manœuvres et ses tentatives d’essoufflement de Hirak. Comme chaque vendredi, la police est fortement déployée dans tous les coins et ruelles de la la Capitale usant de tous les moyens pour tuer le mouvement de protestation et entamer l’ardeur des manifestants.

Crédit photo: Khaled Drareni

16H40
Ambiance tendue après la tentative de la police d’interpeller un manifestant. D’autres sont intervenus et ont réussi à le libérer aux cris de « pouvoir assassin » et « Etat civil et non militaire ».

16H25
A Médéa et malgré la chaleur de plomb qui s’abat sur la ville, les manifestants sont sortis en masse pour ce 21e vendredi de Hirak. Les revendications sont maintenues : l’instauration d’une deuxième République et le départ de tous les symbole de l’ère Bouteflikienne, Abdelkader Bensalah et Noureddine Bedoui entre-autres.
Crédit photo: DR

16H15
A Tipaza, les Hirakistes ont réclamé l’application de l’article 7 et 8 de la Constitution. Pour eux, il n’est pas question d’organiser des présidentielles en présence des figures dont le peuple ne cesse d’exiger leur départ depuis le début des marches.
Crédit photo:DR

16H10
A Alger, des manifestants appellent à la libération de Lakhdar Bouregaâ.


15H55
A Oran, la mobilisation est intacte. Des milliers de manifestants ont investi les différentes rues de la ville pour protester contre le régime. Contestant le dernier discours du chef de corps d’armée, dans lequel il est allé jusqu’à traiter les manifestants qui scandent le slogan appelant à un Etat civil et non militaire de traîtres, les Hirakistes ont réitéré la revendication de l’édification d’un Etat de droit et démocratique.
15H45
A Blida, les manifestants ont appelé pour la énième fois au changement radical de la situation politique et au départ de tous les symboles du régime actuel. Ils réclament également la libération du moudjahid Lakhdar Bouregaâ.

Crédit photo: El khabar

15H40
A Chlef, des manifestants ont réitéré la nécessité de concrétiser toutes les revendications populaires portées depuis le 22 février.
Crédit photo: DR

15H30
Des rumeurs ont circulé sur des pages Facebook faisant état de l’interpellation de Karim Tabou. Contacté par nos soins, le président de l’UDS dément catégoriquement cette information.


14H45
Gaid Salah est la première cible des dégagistes pour ce 21e vendredi du Hirak. « Nous ne voulons plus de l’implication de Gaid Salah dans la situation politique actuelle. Nous voulons un Etat civil et non militaire. Il faut qu’il partent tous. Nous réclamons un Etat où tous les droits seront respectés. Yrouhou ga3″, lâche un manifestant à la rue Hassiba Ben bouali (Alger).

14H30
Début de marche à Sétif. Les manifestants sont sortis massivement pour réclamer les changement de la situation actuelle en faisant valoir les articles 7 et 8 de la Constitution.

Crédit photo: El Khabar

14H20
Les Hirakistes expriment leur rejet des présidentielles tant que cette bande est toujours là. « Pas d’élections avec les issabat », scandent les manifestants.

14H15
« Cela fait plus de quatre mois que nous sommes dans la rue pour le départ du pouvoir et rien n’a changé. Nous demandons une transition sans les anciennes figures du pouvoir. On ne demande pas la mer à boire. Et Gaid Salah doit répondre aux revendications populaires si l’on veut une sortie de la crise actuelle », lance un manifestant à Alger.

14H00
Le chef de corps d’armée, Ahmed Gaid Salah est la cible des manifestants pour ce 21 vendredi de Hirak. Les manifestants ont donné une réponse, on ne peut plus claire, à l’état major.

13H55
Début de la marche à Alger. Des milliers des manifestants scandent « Etat civil et non militaire ».

13H50
A Béjaia, comme dans plusieurs villes du pays, les manifestants scandent des slogans hostiles à Gaid Salah et insistent sur l’unité nationale. « Kabyle, arabe sont des frères et Gaid Salah est avec les traîtres.
13H45
A Béjaia, les manifestants scandent le même slogan scandé dans plusieurs villes. « Etat civil et non militaire », crient à gorges déployées les Béjaouis. Ils rejettent, dans le même sillage, l’immixtion de l’institution militaire dans les affaires politiques du pays.

13H35
A Tizi Ouzou, les manifestants réclament la libération du moudjahid Lahkdar Bouregaâ.
13H30
Début de marche à Tizi Ouzou. Les manifestants scandent en brandissant l’étendard amazigh, « Dawla madaniya machi 3askariya », comme pour répondre au dernier discours de Gaid Salah.

13H15
Le moudjahid Lakhdar Bouregaâ est présent dans les esprits à chaque vendredi. « libérez si Lakhdar Bouregaâ », peut-on lire sur un tee-shirt brandi par un manifestant.
Crédit photo: Khaled Drareni

13H10
Les manifestants scandent des slogans hostiles aux médias. « Ya sahafa ya chiyatine, wel Gaid salah m3a serrakie ».

13H00
Plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés à la Grande Poste. Contestant les derniers discours de Gaid Salah, les Hirakistes scandent « y’en a marre des généraux », « dawla madaniya machi 3askariya », (Etat civil et non militaire).


12H40
« Gaid Salah dégage », scandent à tue-tête les manifestants en réponse à la dernière mise en garde du chef de corps d’armée. Ce dernier à menacé mercredi les manifestants qui s’opposent à son approche politique pour régler la crise actuelle.
12H25
La foule commence à affluer à la place de la Grande poste. Malgré le dispositif policer impressionnant pour diminuer la présence des manifestants et malgré les interpellations injustifiées, la mobilisation est toujours intacte. Les manifestants donnent leur réponse à l’état major.

 
11H45
La répression en force en 21e vendredi du hirak. La police tente de disperser les manifestants et opère même des interpellations dont le motif demeure inconnu.

11H35
Grande Poste: De l’huile de moteur a été déversée sur les poteaux électriques pour empêcher les manifestants de s’accrocher dessus pour prendre des photos .

11H20
Une centaine de manifestants sont déjà rassemblés à Alger. Le slogan qui enrage Gaid Salah continue à être scandé par les Hirakistes. Ils ont répondu à ses dernières mises en garde.
بداية المسيرة بشعار « دولة مدنية ماشي عسكرية »



10H20
D’après des témoins, plusieurs manifestants ont été interpellés pour port de l’emblème national.


10h15
 La Grande Poste et la place Maurice Audin sont occupées ce vendredi matin par un important dispositif policier en prévision du 21e vendredi de Hirak contre le régime actuel et de tous ses symboles.


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