DIRECT. 38e vendredi: le Hirak à l’épreuve d’une présidentielle « imposée »

Ce vendredi, les Algériens marcheront encore dans toutes les grandes villes du pays pour le 38e vendredi contre le pouvoir en place. Faisant fi des revendications populaires réclamant son départ, le régime campe toujours sur sa position en insistant sur une élections présidentielle pourtant refusée par la quasi majorité du peuple. Le mouvement populaire demeure intacte et s'affiche déterminé à aller jusqu'au de son engagement. Les manœuvres florentines du pouvoir qui l’ont ciblé, depuis le 22 février, ont été de nul effet sur lui.

Les manifestants devraient être nombreux, ce vendredi dans la rue. Ces dernières semaines, la mobilisation a regagné en intensité à l’approche de la présidentielle prévue le 12 décembre que le pouvoir veut imposer en dépit du rejet massif de la part de la population.
La marche de ce vendredi intervient aussi au lendemain du discours du chef de corps d’armée, Ahmed Gaid Salah qui a tiré une nouvelle fois sur ceux qu’il qualifie de « bande » l’accusant sans feinte de vouloir « exploiter la conjoncture actuelle que traverse le pays, pour détruire les fondements de l’Etat national, à travers le slogan «Etat civil et non militaire ».
Pour le premier militaire du pays, « la bande essaye d’induire en erreur l’opinion publique nationale, en diffusant ces idées sournoises, qui n’ont d’existence que dans l’esprit et les intentions de ceux qui les propagent ».
Ainsi, Les Algériens vont devoir réitéré, pour ce 38e vendredi, leurs revendications qu’ils n’ont eu de cesse de réclamer depuis le 22 février. Des aspirations qui ne trouvent toujours pas d’oreille attentive auprès des tenants du pouvoir. Mais le mouvement populaire se poursuit sans broncher, se portant comme le pont-neuf et  la crise politique que traverse le pays depuis plusieurs mois risque de perdurer sinon de devenir encore plus aiguë.
17H13
Les deux militants du RCD, Loudahi Mohand Arezki et Loudahi Hichem sont relâchés par la gendarmerie nationale de Reghaia. Quant à lui, Loudahi Djilali est maintenu en garde à vue et sera présenté devant le procureur.
16H30
38e vendredi: Déclaration de Noreddine Benissaad, avocat et président de la ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH)


16H10
Mostaganem: la mobilisation est toujours intacte. Des milliers de manifestants réclament une « vraie indépendance de l’Algérie ».

15H55
Un tsunami humain à Béjaia pour ce 38e vendredi. Malgré la pluie, les manifestants sont sortis en masse dans la rue pour réclamer le départ du régime en place réitérant par la même leur rejet de la « mascarade électorale ».

15H40
Des milliers de manifestants dans les rues d’Alger.

15H30
Me Mustapha Bouchachi: « organiser une élection présidentielle dans les conditions actuelles risque de faire perdurer la crise que connait le pays depuis neuf mois. Nous devons poursuivre notre mobilisation populaire et nous munir de patience car les revendications populaires sont légitimes ».

15H05
Tizi Ouzou. Des milliers de manifestants dans la rue en ce 38e vendredi de mobilisation populaire contre le pouvoir en place. Les marcheurs réitèrent leur rejet des élections et réclament la libération des détenus d’opinion.

15H00
Forte mobilisation à Sétif. Des milliers de manifestants réclament le départ du régime et de tous ses symboles. « dawla madaniya machi 3askariya », scandent les marcheurs en réponse à Gaid Salah.


14H55
Les manifestants rendent hommage aux trois soldats tués à Tipaza.
Crédit photo: DR

14H40
Zahra Tabbou, l’épouse de Karim Tabbou participe à la marche de ce 38e vendredi. « Nous devons poursuivre la mobilisation pacifique et maintenir notre rejet de ces élections présidentielles », a-t-elle déclaré.

14H30
Importante mobilisation à Sidi Bel Abbès. Les manifestants rejettent les élections présidentielles et réclament une période de transition

14H25
« Nous n’arrêterons pas jusqu’au départ de tous les corrompus », « nous voulons la liberté », scandent les manifestants à Alger.

14H15
Les filles du Mohamed Semallah, en détention provisoire depuis plusieurs jours participent à la marche de ce 38e vendredi et réclament la libération de leur père.

14H10
Imposante manifestation à Béjaia. Les milliers de protestataires réitèrent leur rejet des élections présidentielles. « Dégage Gaid Salah, cette année il n’y aura pas de vote », scandent les hirakistes.

14H05
Alger: les manifestants rendent hommage aux trois soldats tués mercredi 06 novembre dans une opération anti-terroriste dans la commune de Damous, à Tipaza.
14H00
Comme chaque vendredi de mobilisation populaire, les manifestants réclament la libération des détenus d’opinions qui croupissent dans les geôles depuis plusieurs mois.

13H58
Alger: Les manifestants de plus en plus nombreux scandent des slogans hostiles à Gaid Salah.

13H40
Début de la marche à Bouira. Les manifestants rejettent d’emblée les élections présidentielle. Les protestataires n’ont pas manqué de répondre à Gaid Salah en scandant « Dawla madaniya machi 3askariya ».

13H30
Début de manifestation à Alger. Les protestataires répondent au vice ministre de la défense: « écoute Gaid Salah, Etat civil et non militaire »

12H40
Les manifestants réitèrent leur rejet de l’élection présidentielle. « Dégage Gaid Salah, cette année il n’y aura pas de vote », scandent à gorges déployés les marcheurs à Alger.
12H30
Ni la pluie encore moins son infirmité ne l’ont empêché de sortir manifester ce vendredi. Une ardeur hors pair qui vient confirmer la détermination des Algériens à aller jusqu’au bout de leur « révolution pacifique » contre un pouvoir qui s’obstine à faire la sourde oreille et imposer une élection quand bien même rejetée par la quasi majorité de la population.
Crédit photo: INTERLIGNES Algérie

12H28
Les parapluies ont décoré ce vendredi les rues d’Alger. Ni la pluie, ni le dispositif policier n’ont réussi à entamer la détermination des manifestants de sortir manifester pour ce 38e vendredi de hirak.

12H15
Alger: la pluie n’a pas dissuadé les manifestants de répondre au rendez-vous hebdomadaire du hirak. Munis de parapluies, les manifestants entament leur marche scandant à tue-tête « les généraux à la poubelle, et l’Algérie gagnera son indépendance », « Il n’y aura pas d’élections présidentielle tant que cette Issaba est toujours là »

11H50
« Ce hirak est un devoir national », scandent les premiers manifestants à la rue Victor Hugo (Alger centre) réclamant également un « Etat civil et non militaire » comme pour répondre à Gaid Salah qui a déclaré hier jeudi que ce slogan est l’oeuvre se la Issaba qui « tente d’exploiter la conjoncture actuelle pour détruire les fondements de l’Etat national, à travers le slogan «Etat civil et non militaire ».


11H00
« Loudahi mohand Arezki (moh Charles ) ,Loudahi Hichem et Loudahi Djillali ont été interpellés par la gendarmerie à Reghaia pour port du drapeau amazigh », annonce la député du RCD, Fetta Sadat.
 

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