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Direct | Au « Vendredi de l’Indépendance », le Hirak promet une démonstration de force

Le peuple algérien et sa révolution « pacifique » contre le régime en place, sont dans un tournant décisif. L’Algérie qui fête, ce vendredi 5 juillet, son 57ème anniversaire de l’Indépendance, a rendez-vous, une nouvelle fois, avec l’histoire, à quelques jours de l’expiration du mandat de Bensalah.

 
Ce 5 juillet est déterminant pour les millions d’Algériens qui ont battu le pavé depuis le 22 février pour réclamer la libération de l’Algérie des mains de l’ancien pouvoir. Pour cette marche qui s’annonce historique, car l’ambiance qui précède le « hirak » ne laisse point de doute sur le caractère « exclusif » que revêtira ce grand rendez-vous, le peuple algérien devra, une nouvelle fois, démontrer que l’Algérie lui appartient vraiment, autant que son histoire et sa révolution. Il devrait également rappeler aux tenants de ce régime « honni », qui jusqu’ici fait la sourde oreille à ses revendications, qu’il est la seule et l’unique source du pouvoir dans le pays.
Sur les réseaux sociaux, les slogans et les appels à sortir massivement dans la rue se sont multipliés durant toute la semaine.
Mercredi, par exemple, sept figures connues de la sphère politique, Abdelaziz Rahabi, Mostefa Bouchachi, Karim Tabou, Fatiha Benabou, Smail Lalmas, Samir Belarbi et Nacer Djabi ont lancé un appel aux Algériens pour sortir massivement pour le 20ème vendredi de mobilisation populaire qui coïncidera avec  le 57ème anniversaire de l’indépendance de l’Algérie.
Sur invitation d’un groupe de jeunes réunis autour de l’initiative « Pacte pour la sauvegarde de la patrie », les signataires ont appelé le peuple algérien à la préservation « du caractère pacifique de sa révolution, de son unité et de sa population ». Ils ont également dénoncé « toutes les formes de déviation de la révolution populaire de sa voie pacifique » ainsi que les « arrestations et toutes les formes de dépassements et contraintes politiques et médiatiques ».
Les signataires demandent au pouvoir « à prendre toutes les décisions et mesures dans le sens de l’apaisement comme expression réelle de l’ouverture du dialogue pour sortir de l’impasse politique », ont-ils ajouté, appelant, dans la foulée, « toutes les catégories sociales à sortir en force, ensemble et en masse le jour de l’indépendance coïncidant avec le 20ème vendredi du Hirak ».
« Qu’on fasse du 5 juillet une concrétisation de l’émancipation de l’homme après la libération du territoire », ont-ils écrit.
18H00
Une manifestation grandiose s’est déroulé ce vendredi 5 juillet. Une date sacrée pour le peuple algérien car elle marque l’indépendance de l’Algérie. Les manifestants ont célébré le 57e anniversaire de l’Algérie dans la rue en réclamant, de tous leur veux -comme pour revivre le 5 juillet 1962- la libération de leur pays. Une revendication pour laquelle les Algériens ont bravé la chaleur suffocante, la répression policière ainsi que les manœuvres du pouvoir afin de voir se réaliser leur plus cher rêve. Celui de voir l’Algérie dans les mains de braves gens. Des personnalités qui pourront restituer la confiance perdue d’un peuple à l’égard de son Etat. Des gens qui, au travers de leur honnêteté et leur loyauté, privilégient l’intérêt du pays et de son peuple sur leurs intérêts personnels. Aujourd’hui, le peuple algérien a dit son mot: « Le peuple veut l’Indépendance ».


17H00
A Béjaia, le Tifo de ce 20e vendredi de mobilisation contre le pouvoir a été déployé à l’occasion de la fête nationale de l’Indépendance. Sur le Tifo on peut lire « 5 juillet 1962- 5 juillet 2019: »Même revendication… époque différente »

Crédit photo:DR

 
16H30
Malgré la chaleur, les habitants de la wilaya de Guelma ont été fidèles, comme chaque vendredi de mobilisation depuis le 22 février, à leur engagement pour le changement politique dans le pays. Les manifestants ont ainsi appelé à l’édification d’un Etat de droit et au départ de toutes les anciennes têtes du régime. Les marcheurs ont également soutenu la lutte contre la corruption ainsi que la création d’une instance indépendante pour l’organisation et la supervision des élections. Les Guelmis ont réitéré leur appel à la poursuite de la mobilisation populaire estimant que « bach yatnahaw ga3, lazam nakharjou ga3 » (pour qu’ils partent tous, il faut qu’on sorte tous).
Crédit photo:DR

16H15
Chlef: Les manifestants sont sortis massivement ce vendredi pour réclamer des changements politiques. Les marcheurs ont exigé également la libération du moudjahid Lakhdar Bouregaâ.
Crédit photo:DR

16H05
Après une démonstration de force à l’occasion du 5 juillet, fête de l’indépendance, la foule commence à se disperser dans le calme. Les manifestants ont réitéré, pour ce 20ème vendredi de mobilisation populaire conte le pouvoir, leur attachement à l’instauration d’un Etat de droit et le départ de toutes les anciennes figures du système.

16H00
A Annaba, des milliers de manifestants ont investi les rues de la ville ce vendredi pour réclamer l’édification d’un Etat civil.
Crédit photo: El Khabar

15H45
A Oran, les manifestants ont appelé haut et fort à la libération des détenus d’opinion. Une grandiose manifestation se déroule dans la ville.
15H30
Sidi Bel Abbès : foule impressionnante dans le centre-ville. Les manifestants exigent l’application de l’article 7 de la Constitution. Revêtus de l’emblème national, les marcheurs ont jeté l’opprobre sur le général Gaid Salah, l’appelant à laisser le peuple bâtir son pays et de se retirer de la politique.

15H25
Brandissant une immense banderole, faite de drapeaux algériens cousus l’un à l’autre et sur lesquels sont mentionnés les noms de chaque wilaya, en signe d’unité nationale, les manifestants scandent « le peuple veut indépendance » à l’occasion du 57ème anniversaire de l’indépendance.

15H19
Alger, les manifestants scandent « Main dans la main nous enlèverons le gang et Gaid avec ».


Crédit photo:DR

15H00
Les Constantinois qui sont sortis en masse pour ce 20ème vendredi du Hirak ont réclamé l’instauration d’un Etat civil et « non militaire ». (Ils l’ont (Algérie) vendue les traîtres).

14H47
Oran : des dizaines de milliers de manifestants défilent en ce moment même dans les rues du centre-ville pour réclamer le départ du pouvoir et de tous ses symboles. Les marcheurs exigent le retrait de l’armée de la scène politique.
Crédit photo:DR


14H35
A Alger, les manifestants demandent la libérations des détenus d’opinion et ceux ayant été arrêtés lors des précédents vendredi pour port de drapeau amazigh.

14H25
Un Tsunami humain déferle dans le cœur d’Alger. Des dizaines de milliers de manifestants réclament la libération du moudjahid Lakhdar Bouregaâ. Les marcheurs ont également rendu hommage aux chouhada.
Crédit photo: El Khabar

14H15
Batna : les manifestants ont débuté leur marche contre le pouvoir et réclament la libération de l’Algérie.

14H10
A Bouira, malgré la chaleur suffocante, les manifestants y compris les personnes à besoins spécifiques n’ont pas manqué à ce rendez-vous.
crédit photo:DR

14H00
Début de la marche à Tizi Ouzou. Les manifestants, comme chaque vendredi de mobilisation, rendent hommage aux Chouhada et aux détenus d’opinion.

Crédit photo:DR

 
13H50
Une marée humaine à la rue Didouche Mourad (Alger). Les milliers de manifestants scandent des slogans hostiles à Gaid Salah. « Djeich chaâb, khawa khawa, ouel Gaid Salah m3a el khaouana » (l’armée et le peuple sont frères, et Gaid est avec les traîtres ».

13H50
Le message fort d’une manifestante lors de la marche de ce vendredi, qui coïncide avec la fête de l’indépendance, appelant le peuple à poursuivre son engagement jusqu’à le départ de tous.

13H45
Un manifestant vient d’être interpellé à la Grande Poste pour avoir brandi le drapeau amazigh. Le pouvoir n’a vraisemblablement pas l’intention d’en finir avec la provocation.
13H15
Le général Gaid Salah est, comme chaque vendredi du Hirak, la cible des manifestants. A la Grande Poste, des centaines de manifestants crient à tue-tête : « Djeich chaâb, khawa khawa, ouel Gaid Salah m3a el khaouana » (l’armée et le peuple sont frères et Gaid est avec les traîtres). Les manifestants ont également appelé à la libération du moudjahid Lakhdar Bouregaâ en scandant « Bouregaâ moudjahid machi harki ».

13H00
A Béjaia, les manifestants se rassemblent devant le tribunal d’Amizour pour réclamer la libérations des détenus d’opinions et ceux arrêtés, lors des marche des vendredis passés, pour avoir brandi l’étendard amazigh.
Crédit photo: (Béjaia sois l’observateur)

12H30
La Grande Poste est déjà noire de monde. Les « Dégagistes » veulent également le départ de Gaid Salah.


11H30
Le fameux dénonciateur des faux Moudjahidine, Mellouk Benyoucef qui ne rate pratiquement aucun rendez-vous de mobilisation contre le pouvoir, a appelé en ce 20ème vendredi du Hirak à l’assainissement de l’institution militaire qui, selon lui, est responsable de la création de la nouvelle génération de « l’injustice » et « la justice du plus fort ».

11H20
Les journalistes de l’ENTV, venus couvrir la marche de ce vendredi, ont été chassés par des manifestants. « Chiyatine dégagez », « Bouregaâ moudjahid », crient à gorges déployées les manifestants comme pour répondre à la dernière compagne de dénigrement à l’encontre du vénérable moudjahid Lakhdar Bouregaâ.


11H15
« Daoula Madaniya machi A3skariya » (un Etat civil et non militaire). Les manifestants, pour ce 20ème vendredi du Hirak, n’ont pas manqué de mettre en avant l’une des principales revendications depuis le début des manifestations, soit leur rejet de l’immixtion de l’institution militaire dans les affaires politiques du pays. Malgré la promesse du chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah, d’exclure « l’Etat dans toutes ses composantes y compris, l’institution militaire » dans « la nouvelle approche politique », le peuple maintient toujours ce mot d’ordre.

 

11H12


11H00
Les premiers manifestants rassemblés devant la Grande Poste réclament la libération du moudjahid Lakhdar Bouregaâ, retenu en détention provisoire depuis le 30 juin dernier. « Libérez Bouregaâ », scandent les manifestants.

10H30
Premier rassemblement devant la Grande Poste à Alger en présence d’un important dispositif policer déployé en prévision de la marche du 20ème vendredi qui s’annonce « historique » car elle coïncide avec le 57ème anniversaire de l’indépendance. La police est fortement présente à la place Maurice Audin et à la Grande Poste.

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