Ce vendredi 14 février, les Algériens devraient encore investir les rues dans plusieurs villes du pays pour réaffirmer leur détermination à aller jusqu’au bout. Les principales revendications populaires portées depuis le 22 février 2019, à savoir le démantèlement du pouvoir en place et l’avènement d’un Etat démocratique n’ont pas été jusqu’à aujourd’hui satisfaites. Ce qui incite les manifestants à poursuivre leur engagement, défiant toutes les manœuvres du pouvoir qui visent à casser le Hirak.
Ces derniers jours, plusieurs détenus ont quitté la prison, dont l’étudiante Nour El Houda Oggadi, condamnée jeudi à un an de prison par le tribunal de Tlemcen, puis libérée le soir même. Une décision qui a fait la joie des citoyens qui n’ont eu de cesse de réclamer sa libération ainsi que celle de tous les autres détenus.
16H45
Alger, une marrée humaine a déferlé sur la rue Asselah Hocine en provenance de Bab El Oued et ses environs. Les manifestants ont réagi à la programmation du derby de la Capitale pour le 22 février, date anniversaire du Hirak. La foule a scandé « makach derby kayen massira » (il ne y’a pas de derby, il y a une marche).
Pour détourner l’attention de la date symbolique du 22, date anniversaire de la révolution, ils ont programmé le classico de la capitale (MCA USMA) en ce jour même.
— ⵣIzem Samirⵣ (@Tonner13) February 14, 2020
Réponse des manifestants aujourd’hui : « il ne y aura pas de derby, il y’aura une marche »#Algerie #الحراك_مستمر pic.twitter.com/QilLRKlTNZ
16H40
Tiaret a renoué avec les marches du vendredi après plusieurs semaines d’interdit imposé par les autorités. Les citoyens ont battu le pavé pour exprimer leur désir de la liberté. Tout au long de la marche, les manifestants s’en sont pris au pouvoir.
مباشر:🇩🇿
— Said Touati (@epsilonov71) February 14, 2020
14 فيفري:
تيارت Tiaret
استعادت مدينة تيارت حيوية المسيرات الشعبية:
حيث تتظاهر حشود غفيرة جدا من المواطنين في الجمعة الـ52 للحراك الشعبي. pic.twitter.com/fFFeWo7gTY
16H30
Sétif, la mobilisation a été au rendez vous pour ce 52e vendredi du Hirak. Les manifestants ont entonné le slogan pour un Etat civil et non militaire, à l’instar des manifestants des autres villes du pays .
16H25
Médéa : les manifestants ont investi les rues de cette ville pour ce 52e vendredi consécutif de mobilisation populaire. Les marcheurs ont scandé des slogans pour la démocratie et pour la mise en place d’un Etat civil et non militaire.
16H20
Des milliers de manifestants défilent dans les rues de Tlemcen et réclament la libération de tous les détenus du Hirak.
16H15
La mobilisation ne faiblit pas à Aïn Defla.
16H00
Tsunami humain à Alger. La mobilisation populaire monte crescendo à l’approche du premier anniversaire du Hirak.
V52#الجزائر#الحراك_52#ثورة_22_فيفري #الجمعة_52#Hirak#Alger#Algiers#Algeria#Algerie#Vendredi_52#Revolution_22_fevrier pic.twitter.com/WGKtL6JpKV
— Khaled Drareni (@khaleddrareni) February 14, 2020
15H57
Mostaganem : des milliers de manifestants défilent dans les rues de la ville pour ce 52e vendredi contre le pouvoir en place exprimant leur détermination à poursuivre le Hirak tant que le régime est toujours là. « Issaba na7ouha, maranach habbsin », scandent en chœur les manifestants.
15H45
Forte mobilisation à Tlemcen
15H40
L’avocat Mustapha Bouchachi participe à la 52e marche populaire contre le pouvoir en place et s’exprime sur la détention du journaliste Soufiane Merakchi.
15H36
L’étudiante de Tlemcen, Nour El Houda Oggadi, participe, sourire aux lèvres, à la marche de ce 52e vendredi aux côtés de sa mère.
15H30
La rue Asselah Hocine est noire de monde en ce 52e vendredi de mobilisation populaire.
15H20
Khenchela : des centaines de manifestants défilent dans la rue à l’occasion du 52 vendredi.
15H15
A Sidi bel Abbès, la mobilisation reste intacte. Les manifestants réclament l’indépendance de la Justice et la libération de tous les détenus du Hirak.
15H10
La manifestation se déroule également à Constantine.
15H00
Il y a une forte mobilisation à Tebessa. Des milliers de manifestants marchent pour le départ du pouvoir et l’avènement d’une nouvelle République.
14H45
Alger : les manifestants scandent « Allah Akbar, Belhadi Ahmed » en signe de solidarité avec le procureur du tribunal de Sidi M’hamed, muté au tribunal de Guemar (Oued Souf) après avoir requis la relaxe au profit de 16 manifestants.
14h38
Alger : l’ambiance est tendue à la Place Audin. Les forces de l’ordre utilisent des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants et saisissent des drapeaux berbères. Indignés, les hirakistes ont repoussé la police scandant « pouvoir assassin ».
14H20
Bordj Bou Arreridj : des centaines de manifestants défilent dans le centre-ville. « Zeghmati fel Harrach, jibouh jibouh” (Zeghmati à El-Harrach, ramenez-le), scandent les marcheurs comme pour dénoncer la mainmise de l’Exécutif sur l’indépendance de la justice.
14H10
Forte mobilisation à Annaba. « “kolna l’Issaba Troh, ya hnaya, ya ntouma” (on a dit que la bande doit dégager, ou c’est vous ou c’est nous), scandent les manifestants
13H50
Début de manifestation à Aïn Timouchent.
13H45
Alger : le portrait du procureur adjoint du tribunal de Sidi M’hamed, Sid Ahmed Belhadi -muté après avoir plaidé pour la relaxe de 16 manifestants interpelés lors de la 48e vendredi- était visible un peu partout lors de la marche de ce 52e vendredi en signe de solidarité.
13H43
Début de manifestation à Alger.
13H40
Début de la marche à Bouira. Les manifestants réclament la libération des détenus, parmi lesquels Fodil Boumala et Karim Tabbou.
13H30
A Tizi Ouzou, des milliers de manifestants battent le pavé pour le 52e vendredi consécutif scandant des slogans hostiles à Tebboune et réclamant par la même édification d’un Etat civil.
13H18
Début de la 52e manifestation populaire contre le pouvoir en place à Béjaia. Les marcheurs réitèrent l’une des revendications principales du Hirak à savoir un Etat civil et non militaire.
12H10
Alger : les manifestants commencent à se rassembler en attendant le coup d’envoi de la 52e marche populaire contre le pouvoir.
11H55
Les premiers manifestants commencent à défiler dans le centre de la Capitale scandant Tebboune m’zawar djabouh el askar, makache echar’îya, echaâb et’harrar, houa elli y qarrar, dawla madania ! » (Tebboune est un président fantoche ramené par les militaires. Il n’a pas de légitimité. Le peuple s’est libéré, c’est lui qui décide. Gouvernement civil !).
09H30
Alger : Un important dispositif policier déployé à Khelifa Boukhalfa en prévision de la 52e vendredi de mobilisation populaire.