L’intronisation de Abdelkader Bensalah à la tête de l’Etat traduit une volonté très marquée du pouvoir qui veut au moyen de ses manœuvres sarcastiques saper toute intention de changement dans la politique actuelle du pays. Un bras de fer est désormais engagé entre les tenants du pouvoir et le peuple déterminé à poursuivre son mouvement de protestation pour « dégager » tous les symboles du système.
Malgré la répression policière qui tente de briser le caractère pacifique de la mobilisation populaire, les manifestants, à travers tous le pays, sont sortis, ce mercredi 10 avril, pour exprimer leur rejet de l’installation de Bensalah à la tête du pays qui trahit un mépris total pour la volonté populaire.
18H00
La politique répressive des forces de l’ordre contre les étudiants continue.
En ce moment des policiers débarquent à l’arrêt de cous (bus de transport d’étudiants) de Tafourah #Alger interpellent des étudiants de façon arbitraire et un policier brise le portable d’un étudiant Tout ceux qui portaient des drapeaux ont été arrêtés, des téléphones confisqués
— Khaled Drareni (@khaleddrareni) 10 avril 2019
17H00
Les habitants de la wilaya d’El Bayadh ont marché massivement pour réclamer le départ de chef de l’Etat Bensalah.
16H00
A Mostaganem, les travailleurs ont entamé aujourd’hui une gréve qui a touché plusieurs secteurs publics en soutien à la mobilisation populaire contre le pouvoir en place.
15H45
Il existe toujours des moyens pour s’exprimer pacifiquement.
15H30
rassemblement en ce moment devant la Grande Poste marqué par la présence en force de la police.
15H10
Les habitants de naâma ont organisé une marche contre la confirmation de Bensalah comme président par intérim. Les slogans sont les mêmes scandés dans les quartes coins du pays. « Bensalah dégage », « le peuple est la source du pouvoir ».
15H00
A Tlemcen, les étudiants ont organisé un Sit-in devant le siège de la wilaya en guise de protestation contre le régime en place.
14H55
Rassemblement des étudiants à l’entrée de la fac centrale (Alger)
14H30
Les habitants de la wilaya d’Oran ont organisé une marche contre le pouvoir en place qui joue des coudes pour se maintenir et ce, a travers l’intronisation de Bensalah à la tête du pays. Le mot d’ordre est maintenu: Tous les symboles du pouvoir doivent « partir ».
14H00
A Médéa, Les manifestants se rassemblent par centaines pour exiger le départ de Bensalah et réclamer le changement immédiat de la situation politique du pays. Les élèves, tous cycles confondus, rejoignent le mouvement.
13H37
La police bloque l’accès à la rue Pasteur.
Rue Pasteur fermée par la police #Alger pic.twitter.com/aCtyKJmCy5
— Khaled Drareni (@khaleddrareni) 10 avril 2019
12H55
Alger, la Grande Poste.
12H44
des milliers de manifestants se rassemblent devant la grande poste. La police s’est retiré complètement pour laisser place à une manifestation pacifique.
12H30
Imposante manifestation des étudiants à Constantine
12H25
A Alger, les travailleurs de Sonelgaz manifestent devant le siège de l’entreprise contre Bensalah et tous les symboles du système en place.
12H10
Les employés du ministère de la culture manifestent contre le chef de l’Etat Bensalah.
11H50
A Béjaia, plusieurs entreprises publiques sont paralysées en guise de protestation contre le pouvoir. Les travailleurs sont sortis dans la rue contre Bensalah.
11H40
Des milliers de manifestants marchent à Alger. Malgré la provocation du pouvoir, et la répression des forces de l’ordre, les manifestants restent pacifiques.
11H35
A Béjaia, les étudiants entament une marche pacifique pour réclamer le départ de Bensalah et le pouvoir en place.
11H30
La police bloque l’accès à la Grande Poste au manifestants
11H25
Imposante marche à Bordj Bou Arriredj. des centaines de manifestants investissent les rues de la ville pour exiger le départ de chef de l’Etat.
11H20
Les syndicalistes envahissent la rue de la capitale pour protester contre le chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah
11H10
La place Maurice Audin interdite au manifestants par les forces de l’ordre
11H00
La police tire au gaz lacrymogène pour contrer la marche contre le pouvoir. Un fait inhabituel depuis le début des manifestations le 22 février.
10H45
Les forces de l’ordre utilise la force pour empêcher les manifestants de marcher à Alger