Le procès du détenu politique et coordinateur de l’UDS, Karim Tabbou s’est ouvert ce mercredi 04 mars 2020 au tribunal de Sidi M’hamed à Alger. Plusieurs personnes sont venus au tribunal pour apporter leur soutien au détenu politique.
03H56
La juge annonce que le verdict sera prononcé le 11 mars, après la fin des plaidoiries. Fin du procès.
23H20
La police tabasse violemment les manifestants rassemblés devant le tribunal de Sidi M’hamed.
22H40
Nabila smail
Aujourd’hui, vous avez devant vous un militant et bon pas un prévenu. Il est la pour ce quil a dit et ses déclarations en exerçant son droit constitutionnel. Il parle pour corriger ce qui ne va pas dans son pays.
Puis on l’accuse de trahison et on le punit de prison provisoire. Cest une injustice.
Vous avez dit à Karim Tabou, laissez la justice appliquer la loi par rapport au fait. Donc, il est demandé à la justice de prou et et de répondre aux question suivantes :
A-t-il pris des armes ou posé une bombe par ce que lors de la présentation, il est écrit dans les Pc quil ya suffisemebt de preuves pour le mettre en prison.
Que la justice prouve que le prévenu a utiliser un moyen pour porter atteinte à l’institution militaire. Il faut que la justice prouve comment il a trahi son pays.
Il était plus urgent de ramener ici said Bouteflika qui a usurpé la fonction du président et qui utilise les tampon de la présidence.
Et non pas ramener ici un militant opposant qui est contre la corruption et tout ce qui ne va pas.Je craint pour cette justice prise en otage.
Je ne veux plus que le gendarme ou le policier qui ressentent la loi, soient mes ennemis, mon ennemi cest ce pouvoir mafieux. Tout ce que karim Tabou a dit est dans l’intérêt du pays.
On ne va pas se taire meme si vous voulez nous tête jusqua ce quon rend justice
Les articles 40 et 41 de la constitution punissent toute personne qui enfreins les libertés.
Je ne demande la relaxe à son encontre car si je le fais je reconnais qu’il est coupable. Je demande à cette justice de rendre justice et de le réhabiliter
22H30
Les plaidoiries ont repris, Maitre Hakim Saheb critique la recquisitoire du procureur qui na pas motivé sa plaidoirie demandant 4 ans de prison contre Karim Tabou.
Le procureur normalement doit présenter des preuves et des arguments sur son réquisitoire C’est dommage qu’on soit en 2020 dans les pratiques des années 60, quand l’arbitraire régnait. Nous devons normalement en tirer les leçons de ces années noires.
L’Algerie a paraphé les conventions internationales des droits de l’homme, notamment celle relative à la torture que Karim Tabou a subi.L’accusation est basée sur des propos verbaux et n’ont aucune base juridique.
19H30
Déclaration de Zoubida Assoul au tribunal de Sidi M’hamed après sa plaidoirie.
18H40
Abdelghani Badi prend la parole et évoque la torture dont a fait l’objet Karim Tabbou affirmant qu’on doit pas se taire sur les questions sécuritaires. Il a été interrompu par la juge avant d’enchainer des chose dangereuses se sont produite dans la nuit du 26 septembre au centre Antar où ce qu’il convient d’appeler « la nuit de la terreur ».
L’avocat poursuit sa plaidoirie en déclarant que je ne crois pas qu’il y a quelques chose de droit dans ce dossier, c’est un arbitraire, un non droit et de violation des de l’homme.
La salle a vibré après cette déclaration, la juge a été déstabilisé et lui a coupée la parole.
17H10
Le procureur a requis 4 ans de prison ferme et deux cent milles dinars (200 000, 00 DA) d’amende à l’encontre de Karim Tabbou.
16H20
Déclaration de l’avocat Abdelghani Badi, membre du collectif d’avocats de Karim Tabbou.
16h16
Déclarations de Maitre Bouchachi Mustapha, membre du collectif de défense de Karim Tabbou
16H10
Séance levée pour une pause de 15 minutes.
15H30
Karim Tabbou réponds aux questions de la juge concernant son opposition aux élections et il dira à ce propos « j’étais contre le premier mandat, deuxième, troisième, Quatrième, cinquième et cinquième mandat bis« .
15H20
Reprise du procès
15H18
Karim Tabbou rentre dans la salle d’audience sous les cris de « assa azeka tileli tela tela » (Aujourd’hui, demain il y’aura la liberté), ce dernier affiche un sourire.
15H05
Karim Tabbou utilise un langage virulent, la juge également use du même langage mais reste très ferme n’hésitant aucun instant à couper la parole à Karim Tabbou notamment lorsque celui-ci parle de l’armée.
15H00
Mohcine Belabbas, président du rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) est venu pour apporter son soutien à Karim Tabbou.
14H53
Le collectif des avocats de la défense se réunit pour désigner les avocats qui plaideront en faveur de Karim Tabbou, et ce , vu le nombre important des avocats qui se sont constitué pour la défense.
14H20
Samira Messouci l’une des détenues les plus célèbre du Hirak a été présente au procès de Karim Tabbou pour lui apporter son soutien. Elle a été prise en photo avec un ex.détenu fraichement libéré Fodil Boumala.

14H05
La mobilisation a été rendez vous à l’occasion du procès de Karim Tabbou, comme lors des procès des autres détenus d’opinion.

14H00
Alors que le procès se poursuit, une imposante foule s’est rassemblée devant le tribunal en guise de solidarité avec le détenu politique.
13H53
Pendant que Karim Tabbou plaidait son innocence, sa mère souriait devant les regards des présents dans la salle, un sentiment de fierté garnissait son visage.
13H50
Nous étions les premiers à parler de l’Algérie nouvelle, ensuite le système s’est emparé du concept et employée de façon officielle après l’avoir vidé de son contenu comme il a fait la guerre d’indépendance, 60 ans après l’indépendance le peuple a descendu dans la rue sous le slogan « le peuple veut l’indépendance ».
13H45
Karim Tabbou à la juge « incitation à la violence », « atteinte au moral de l’Armée » et à « l’unité nationale » sont de grave et dangereuses accusations mais la justice algérienne s’est contentée de 25 minutes d’enquête, ça prouve que même la justice ne croit pas en la véracité de ses accusations.
13H20
Pendant qu’il répondait aux questions de la juge à un moment Karim Tabbou arrête de parler et déclare à la juge « je veut écouter l’appel à la prière, ça fait un moment que je l’ai pas écouter ».
12H10
Karim Tabbou à la juge : Je suis jugé en tant que chef d’un parti non agrée (l’Union sociale-démocrate) et non en tant que citoyen. Je refuse que je sois poursuivi en tant que militant politique par les services de sécurités sous couverture judiciaire ce qui fait de la justice un instrument.
12H00
La salle bouillonne en ce moment.
La juge a empêché Karim de parler de ce qu’il ressent « matahkinach ala wesh rak thes » Elle a ensuite demandé de ne pas parler de son identité.
11H35
Fodil Boumala une autre figure de proue du Hirak est venu assister au procès de Karim Tabbou et apporter son soutien.
11H30
Reprise du procès.
10H50
L’ancien maquisard et ex. détenu du Hirak Lakhdar Bouregaa est venu assister au procès. Il a pris place avec les parents de Karim Tabbou au tribunal
10H45
La séance est levée pour consultation sur la non constitutionnalité des poursuites judiciaires contre Karim Tabbou.
10H30
ouverture du procès et début des plaidoiries.
10H27
Karim Tabbou rentre dans la salle d’audience, sous les cris de « djazaier horra dimo9ratia » accompagnés d’applaudissements.
10H00
Karim Tabbou est arrivé au tribunal de Sidi M’hemed Des dizaines d’avocats sont déjà là Un monde fou est devant le tribunal, la foule scandent « doulla madania machi askaria/ allaho Akbar Karim Tabbou ».