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Discours de Bensalah : la LADDH met en garde le pouvoir contre un coup de force »

Crédit photo: DR

La ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH), a réagi, ce lundi 6 mai, au au discours du chef de l’Etat Abdelkader Bensalah mettant en garde le pouvoir contre un coup de force qui, selon la ligue, « ne fera qu’aggraver la situation et enfoncer le pays dans l’irréparable ».

 
La ligue algériennes des droits de l’homme estime que le système « s’enfonce de plus en plus dans la crise » en s’accrochant « à son offre dans le cadre de la Constitution à travers ses articles 102 et 104, malgré le rejet massif de cette offre par la classe politique et civile ».
« Et voilà encore, de jour en jour, les doutes se dissipent, le forcing se précise, plus clairement encore aujourd’hui avec le discours de Ben Salah, chef provisoire de l’Etat ». En fait, le système, avec son personnel décrié par la rue, décide d’aller dans deux mois, à l’élection présidentielle, pourtant rejetée », dénonce Said Salhi, vice-président de la LADDH dans un communiqué rendu public ce lundi en début de soirée.
s’adressant au chef de corps d’armée, Ahmed Gaid Salah, La LADDH s’interroge: : « Le général major Gaïd Salah, qui incarne aujourd’hui le pouvoir réel, qui détient les leviers de la décision politique, continuera-t-il à tourner le dos au peuple, ira-t-il jusqu’au bout, au risque de faire basculer le pays dans le chaos et l’instabilité certaines. L’armée se dressera-t-elle contre la volonté du peuple ? ».
La LADDH met en garde « contre toute velléité » d’avortement de cette formidable mobilisation pacifique qui a suscité de l’espoir et a permis au peuple de renaître: « tout coup de force ou tentation d’utilisation de la force contre le peuple pacifique ne fera qu’aggraver la situation et enfoncer le pays dans l’irréparable », prévient Salhi.
Il demande au « pouvoir réel incarné par l’armée à se mettre du côté du peuple, et à aider à la transition qui sera gérée par des institutions fortes issues d’un large consensus dans la société. »

Pour la LADDH « la solution ne sera que politique hors cadre de la Constitution » et « appelle la société à s’organiser davantage, à sauvegarder ses acquis et à aller vers un large consensus national qui regroupera l’ensemble des acteurs de la société civile et politique, des acteurs du mouvement », conclut le communiqué.

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