Discours de Cyril Ramaphosa lors d’une session du parlement : l’Afrique du Sud invite l’Algérie au sommet du G20 en 2025

Le Président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a invité, ce vendredi 6 décembre 2024, depuis le Palais des nations où il a prononcé un discours lors d'une session du parlement, son homologue, Abdelmadjid Tebboune, à prendre part au prochain sommet du G20, prévu l'année prochain en Afrique du Sud.
© DR | Le Président sud-africain, Cyril Ramaphosa, prononçant un discours lors d'une session du parlement tenue vendredi 6 décembre 2024

Le Président sud-africain, Cyril Ramaphosa, souhaite le renforcement des relations bilatérales entre son pays et l’Algérie, avec lequel, a-t-il rappelé, il partage une histoire, des valeurs et des objectifs communs.

Entre autres objectifs, l’union entre les pays du continent et la réforme du Conseil de sécurité de l’ONU.  À ce titre, il a loué les « positions de l’Algérie » au sein de l’instance onusienne.

C’est dans cette optique, a-t-il indiqué, qu’il invite son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune, à prendre part, en 2025, au sommet du G20 que l’Afrique du Sud va accueillir.

Ainsi, comme tous les Présidents sud-africains qui se sont succédé à la tête de l’Etat depuis la fin de l’apartheid, en 1991, Cyril Ramaphosa a profité de la tribune qui lui a été offerte, lors de cette session extraordinaire du parlement réuni en ses deux chambres, pour « remercier » l’Algérie de son soutien pour la « libération » de l’Afrique du Sud. « L’Algérie a contribué à la défaite de l’apartheid », a-t-il lancé, en rappelant qu’Alger est l’une des premières capitales que Mandela a visitées après sa libération.

Au-delà de ces « relations historiques et profondes », les deux pays, a-t-il indiqué « partage des valeurs et des objectifs communs ».

Le Président sud-africain, a cité, entre autres, la réforme du Conseil de sécurité de l’ONU, ceci en mettant l’accent et en saluant les positions de l’Algérie au sein de ce Conseil, mais aussi les questions, palestinienne et sahraouie.

Ainsi, concernant ce qui se passe à Ghaza, l’invité du parlement algérien, a rappelé la plainte pour génocide actionnée par son pays contre Israël auprès de la Cour international de justice. « La guerre barbare contre Ghaza doit se terminer maintenant », a-t-il déclaré.

Sur le même plan, celui-ci a réitéré le soutien de son pays au droit du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination.

Et si l’Algérie et l’Afrique du Sud ont une même approche par rapport à nombre de questions, internationales et régionales, elles espèrent « renforcer davantage ces relations », a affirmé Cyril Ramaphosa.

Celui-ci a évoqué, dans ce sens, la tenue, aujourd’hui, de la de la 7e session de la Haute Commission bilatérale de coopération algéro-sud-africaine, et du Forum d’affaires qui s’est tenu la veille. « Continuons à travailler ensemble pour construire nos pays », a-t-il dit en cette circonstance.

Il est à rappeler, en dernier lieu, que le Président sud-africain effectue une visite d’Etat en Algérie à l’invitation de son homologue, Abdelmadjid Tebboune.

Les travaux de la session extraordinaire du Parlement réuni en ses deux Chambres se sont déroulés en présence du président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, du président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Brahim Boughali, de hauts responsables de l’Etat et de membres du Gouvernement, ainsi que des représentants du corps diplomatique accrédité en Algérie.

 

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