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Dissolution de la LADDH: 55 ONG arabes et africaines dénoncent

Les dénonciations de la dissolution de la plus ancienne ligue des droits de l'homme en Algérie, en l'occurrence la LADDH, se poursuivent. Cette fois-ci c'est au tour de 55 organisations de la société civile arabes et africaines de monter au créneau pour relever le caractère "arbitraire" et "contraire aux engagements internationaux de l'Algérie" de la décision des autorités politiques algérienne.
© DR | Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme
© DR | Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme

Dans un communiqué commun, rendu public mercredi, les signataires ont réitéré d’abord leur « solidarité avec la LADDH ».

« Les organisations et associations de défense des droits de l’homme soussignées, fortes de leur foi en les droits des êtres humains et des peuples à la liberté, à la justice, à la dignité et à la libération de toute forme d’exploitation, de tyrannie et d’oppression, déclarent leur entière solidarité avec la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme et ses militants. Cette organisation de défense des droits de l’homme, fondée en 1985 par des militants des droits de l’homme, a joué un rôle actif et de principe dans la lutte contre les violations des droits des citoyens algériens et en solidarité avec les luttes des peuples pour leurs droits et libertés« , lit-on dans ce document.

Ce faisant, les signataires, à savoir des organisations de Tunisie, du Maroc, de la Mauritanie, de Libye, d’Égypte, du Soudan, de Jordanie, d’Irak, de la Palestine, du Yémen, de Syrie et d’autres ONG de défense des droits de l’homme en Afrique, ont dénoncé également la dissolution de la ligue algérienne. « Cette dissolution arbitraire est en contradiction flagrante des conventions et traités internationaux ratifiés par l’Etat algérien et qui garantissent le droit d’organisation et le droit à la liberté d’expression« , ajoute le communiqué.

Les ONG ont appelé également « les autorités algériennes à considérer leur décision arbitraire de dissoudre la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme et le respect des libertés individuelles et publiques, au premier rang desquelles la liberté d’opinion et d’expression et le droit de former des associations ». « Il est également du devoir des autorités algériennes de protéger les femmes défenseurs des droits humains plutôt que de les réprimer« , a souligné le même document.

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