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Dix partis politiques réunis au siège d’El Bina soutiennent Tebboune pour un deuxième mandat 

Dix formations politiques qui se sont réunies, ce mardi 4 juin 2024, au siège d’El Bina, de Abdelkader Bengrina, ont exprimé leur soutien pour un deuxième mandat de Abdelmadjid Tebboune. 
© DR | Les dix chefs de partis politiques qui se sont réunis mardi 4 juin 2024 au siège d'El Bina, de Abdelkader Bengrina, pour soutenir un deuxième mandat de Abdelmadjid Tebboune

Dix formations politiques qui ont pris part, ce mardi, au siège d’El Bina, de Abdelkader Bengrina, à une conférence portant le titre de « forces politiques nationales pour la réussite de l’élection présidentielle », ont exprimé leur soutien pour un deuxième mandat de Abdelmadjid Tebboune.

Étaient présents, en plus bien entendu de Bengrina, Tahar Benbaibèche, président du parti El Fadjr El Djadid, Djamel Benabdeslam, du Front de l’Algérie nouvelle (FAN), Abderrahmane Salah, de l’Union des forces démocratiques et sociales (UFDS), Kamel Bensalem, du Parti du renouveau algérien (PRA), Ahmed Laâroussi Rouibat, d’El-Wassit Essiyassi, Ali Amara, du Parti Algérien Vert pour le Développement (PAVD) ainsi que les présidents du Mouvement de l’entente nationale (MEN), d’El Karama, du Parti de la liberté et de la Justice (PLJ) et du Forum de l’élite et des compétences nationales.

« Les partis politiques, réunis à cette conférence, après avoir évalué les réalisations et acquis au cours de ce mandat présidentiel, ont conclu que le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a honoré ses engagements pris lors des précédentes élections présidentielles, malgré les défis de la pandémie de Corona et malgré les fluctuations des prix du marché mondial, et peut-être que l’occasion se présente avec insistance afin de donner suffisamment de temps pour mettre en œuvre d’autres objectifs et ambitions légitimes qui conduisent à l’achèvement de l’édifice national des projets économiques, sociaux, institutionnels et administratifs qui poseront de nouvelles bases algériennes qui réaliseront la renaissance avec tout son peuple en n’excluant personne sauf celui qui s’exclut lui-même », indique le communiqué final lu devant l’assistance à la fin de la cérémonie.

El Bina se retire de l’Alliance avec le FLN, RND et El Mostaqbal ?

Il faut signaler que c’est entre autres à cause de cette « réunion » d’aujourd’hui, que les rapports se sont détériorés entre le parti El Bina, d’un côté, et le FLN, RND et El Mostaqbal, de l’autre, qui avaient déjà formé, à quatre, une « alliance » pour éventuellement soutenir la candidature de Abdelmadjid Tebboune.

Le 23 mai 2024, ces quatre partis, représentant la « majorité parlementaire », comme ils se sont définis, réunis au siège du FLN, avaient annoncé la création d’une commission conjointe à l’effet, a indiqué le secrétaire général du FLN, Abdelkrim Benmbarek, « de la constitution d’une alliance politique entre des formations qui se rassemblent autour d’objectifs communs afin de réaliser un consensus national pour la défense des intérêts du peuple et faire en sorte pour consolider tous les efforts consentis pour bâtir une Algérie forte ».

Les quatre partis ne s’étaient pas exprimés directement sur la candidature de Abdelmadjid Tebboune.

Or, le lendemain de la tenue de cette réunion, Abdelkader Bengrina, à l’occasion de la d’une session extraordinaire du Conseil consultatif du parti qu’il préside, appelle le Président Tebboune à briguer un second mandat.

Une annonce qui a été jugée prématurée par le FLN, RND et El Mostaqbal qui, selon toute vraisemblance, auraient préféré que l’annonce se fasse d’une manière collective au sein de l’ « alliance ».

Et c’est ce qui a été signifié au représentant d’El Bina, lundi 3 juin, par ceux du FLN, RND et El Mostaqbal, lors d’une réunion à quatre. Ce qui, selon des informations, aurait abouti au retrait du responsable du parti de Bengrina. 

En somme, si l’objectif reste le même, le FLN, le RND et El Mostaqbal n’ont donc pas apprécié la démarche de Abdelkader Bengrina qui veut apparemment se placer comme le leader du bloc soutenant une candidature du Président en exercice pour un second mandat.

D’où vraisemblablement son retrait de la première « Alliance » et le lancement de la conférence d’aujourd’hui qui a réuni une dizaine de formations politiques dont l’un des présidents a justement proposé Bengrina comme coordinateur.

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