Pour le Premier-ministre Abdelaziz Djerad il serait plus sage « d’atténuer la tendance revendicative et l’occupation excessive de la voie publique » afin de sortir de la « crise multidimensionnelle » que connait le pays. Djerad estime que les marches populaires ne font « qu’aggraver davantage la situation actuelle sans apporter de solutions concrètes aux différents problèmes auxquels font face les citoyens et citoyennes ».
Dans un entretien à l’APS en marge de la cérémonie d’installation de M. Reda Tir, nouveau président du Conseil national économique et social (CNES), le Premier-ministre a appelé toutes les parties à se mobiliser pour « sortir de cette crise multidimensionnelle, à travers une participation plus active du mouvement populaire principalement, dans la lourde tâche de construction de l’Etat rénové, auquel aspirent tous les enfants de notre pays, car l’Algérie appartient à tous ses enfants ».
Dans ce sens, le Chef du gouvernement algérien a estimé qu’il « plus sage d’atténuer la tendance revendicative et l’occupation excessive de la voie publique, qui ne fait qu’aggraver davantage la situation actuelle sans apporter de solutions concrètes aux différents problèmes auxquels font face les citoyens et citoyennes » rappelant que Abdelmadjid Tebboune, « s’est engagé à asseoir un processus d’édification de la nouvelle république sous une matrice constitutionnelle qui consacre une transparence des élections, une réelle démocratie participative, une société civile forte, une classe politique représentative et une presse libre et responsable ».
« La sagesse, la compréhension et la mobilisation des forces vives de la nation est la seule voie qui permettrait une solution apaisée en vue d’assurer une sortie d’une crise politique, économique et sociale sans précédent et écarter toutes les manipulations avérées, qui ne sauraient diviser les enfants de ce pays ni attenter à la cohésion nationale du peuple algérien », a-t-il soutenu.
Le Premier ministre a rappelé également que le mouvement populaire du 22 février 2019 « a amorcé un processus irréversible de construction d’une Algérie nouvelle en rupture avec le système et les pratiques passées », ajoutant que le gouvernement, nommé par le Président Tebboune « a inscrit son action dans le prolongement des revendications de ce Hirak à l’action salvatrice, grâce à l’accompagnement et la protection de l’Armée nationale populaire et des services de sécurité ».
Avec APS