« Le procès de six détenus d’opinion, Chatri Mouloud, Guerroudj Samir, Timsi Nacer, Ould Taleb Amine, Boudraâ Abderrahmane, Ouidir Khaled, Bibi Makhlouf, arrêtés lors de la marche du vendredi 21 juin à Alger et accusés d’atteinte à l’unité nationale pour avoir brandi le drapeau amazigh, est programmé pour lundi 11 novembre 2019 au tribunal de Sidi M’hamed« , annonce le CNLD dans un communiqué publié ce dimanche sur sa page Facebook.
Le procès de deux autre détenus, Yazid Kasmi et Zineddine Bouguettaya, arrêtés le 5 juillet à Alger, est également programmé pour le lundi 11 novembre au tribunal de Sidi M’hamed, ajoute la même source.
Pour sa part, l’avocat et militant des droits de l’Homme, Mokrane Ait Larbi, a appelé les magistrats à « se référer uniquement à la loi et ne pas appliquer les instructions extrajudiciaires« .
Les procès de ce lundi sont un vrai test pour ceux qui sont allés jusqu’à demander « le départ du ministre de la justice Belkacem Zeghmati ». Les manifestants seront-ils relâchés ? Le comité National pour la Libération des Détenus (CNLD) prépare, d’ores et déjà, ses rangs pour ce procès historique et annonce une grande mobilisation. Selon le coordinateur Kaci Tansaout, « le procès peut durer plusieurs jours et le tribunal de Sidi M’hamed sera pris d’assaut par les familles, avocats, journalistes et manifestants ».