La finale du hackathon ayant rassemblé les 10 meilleurs porteurs de projets a permis aux finalistes de présenter leurs projets et de mettre en évidence leurs avantages en termes de protection et l’engagement de l’environnement, de stimuler l’innovation, de viabilité économique et de faisabilité technique grâce aux technologies numériques.
Selon le Représentant du ministère de la pêche et des productions halieutiques, MR. Mounir Guerbi, le processus du hackathon a débuté par un appel à candidatures le 14 avril et s’est clôturé le 23 mai, où « le concours a vu la participation de 70 porteurs de projets, avant de devoir valider et de ne retenir que 50 projets. » Chacun apportant son expertise unique et son enthousiasme pour résoudre les défis auxquels sont confrontés les océans et les mers du monde.
Le processus du hackathon s’est tenu en cinq phases, à savoir l’appel à candidatures, la pré-sélection des projets, le coaching et prototypage, le pré-hack, et enfin, le pitch de la finale.
Aussi, le concours s’est porté en trois thématiques, dont « L’innovation dans les systèmes de surveillance, la gestion de l’information, et l’intégration des solutions pour l’économie bleue circulaire. »
Pour MR. Reda Allal, chef de projet d’Economie bleue, « le programme est financé par l’Union Européenne et a été entamé début 2022, nous allons nous étaler sur la mise en place de certains objectifs de la stratégie nationale de l’économie bleue en Algérie, en partenariat avec le ministère de la pêche et des produits halieutiques, ainsi que 16 autres ministères. »
Avant de rajouter que le programme se définit en trois axes (objectifs) : économique, social et environnemental.
Qu’en-est-il de la place du numérique, du digital et de la technologie ?
« Il s’agit essentiellement du développement des opportunités d’investissement et de création de valeur et d’emplois dans des secteurs liés à l’économie bleue, » précise t-il
Soutenir la création d’emplois, de valeur et de nouvelles opportunités d’investissement au profit des communautés côtières par la diversification des services, l’innovation, la mise en place de la planification des espaces maritimes et la promotion de l’aquaculture marine et continentale, d’améliorer les revenus et les conditions de travail des pêcheurs artisans, et de renforcer les capacités opérationnelles pour assurer le suivi, le contrôle et la gestion de la pêche sur l’ensemble du territoire maritime.
Dans la catégorie « Gestion de l’information », c’est Madame Hadjer Boumeshad qui remporte le prix avec son entreprise « Fish Market Pro », qui est une plateforme améliorant la collaboration et l’efficacité opérationnelle en permettant aux utilisateurs d’accéder aux informations en temps réel, facilitant ainsi la prise de décision.
MR. Yehya Diboune est cofondateur de «Drone ROV », un drone sous-marin, qui combine autonomie et contrôle à distance pour diverses applications en milieu marin et aquatique. «Drone ROV» vise à révolutionner les opérations sous-marines grâce à cette technologie avancée.
La fondatrice de « Fishop » revient à Madame Zineb Hafidi, dont le projet vise à faciliter la distribution des produits de la mer et des produits transformés à l’échelle nationale. Le projet a également pour objectif de simplifier l’achat de matériel de pêche.