Selon lui, «le départ des élèves de terminale en pleine année académique et se dirigeant vers des garages de cours particuliers est la preuve que leurs ambitions et les objectifs de la tutelle sont diamétralement opposés. Cela prouve, une fois de plus, que la situation du secteur de l’éducation est désastreuse ».
Poursuivant, il revient sur le système d’évaluation des examens officiels (baccalauréat) qui est, dit-il, «loin des normes scientifiques », citant l’échec de plus de 1500 orientés vers les filières scientifiques.
«Le secteur de l’éducation est un secteur sensible et stratégique, et son attention est une affaire souveraine. L’autorité qui le supervise doit avoir la compétence et le pouvoir de théorisation et de prospective pour réaliser l’ambition des générations pour (…)», ajoute-t- il.
Et de poursuivre : « Les décisions impromptues de l’autorité de fait, et sur fond idéologique, ont fait reculer et décliner l’ambition des Algériens de construire un système éducatif moderne conforme aux normes internationales ».
Le secrétaire national du RCD dénonce aussi le refus de la généralisation de l’enseignement de la langue Amazighe, en violation, y compris de la Constitution.