« Tous les canaux du dialogue et de consultations avec les partenaires sociaux sont fermés depuis deux ans. Pendant cette période, le ministère de l’éducation n’a tenu aucune réunion de travail avec les syndicats, à l’exception des invitations pour assister à des évènements officiels ou à des portes ouvertes », déplore le SATEF.
Selon ce syndicat, la tutelle « prend des décisions de manière unilatérale sur des questions qui nécessitent des discussions et un dialogue, dont le statut particulier et le régime indemnitaire devant être promulgué au début de ce mois de février, selon les communiqués officiels ».
Dans ce sens, le SATEF appelle le gouvernement « à réviser la grille des salaires en procédant à la majoration de la valeur du point indiciaire et de ne pas seulement se contenter d’une augmentation du nombre de points ». « Nous réclamons aussi la révision à la hausse des indemnités et des primes, selon une approche globale garantissant un traitement sérieux à la détérioration du pouvoir d’achat, pour garantir une vie décente aux travailleurs et aux fonctionnaires », réclame le syndicat.
Rappelant que les dernières augmentations des salaires ont été déjà englouties par l’inflation, l’organisation réclame aussi la libération dans les délais du statut particulier et du régime indemnitaire des travailleurs de l’éducation et l’application de ses incidences financières avec effet rétroactifs à partir du mois de janvier 2024.
Poursuivant, le SATEF réclame la levée des restrictions sur l’exercice syndical et la révision des lois contestés (23-02 et 23-08), pour les mettre en conformité avec la constitution et les conventions internationales ratifiées par l’Algérie. Le syndicat demande aussi le rétablissement de la retraite anticipée sans conditions d’âge et l’intégration des travailleurs des corps communs employés dans le secteur ».
Concernant le système éducatif, le même syndicat réclame une réforme radicale, avec une des programmes en fonction des capacités mentales et des niveaux des élèves. Il y a quelques, trois autres syndicats du secteur de l’éducation, en l’occurrence le CNAPESTE, le SNAPEST et le CLA ont soumis aussi des revendications similaires.