Il s’agit des organisations les plus puissantes dans l’éducation nationale, en l’occurrence le CNAPEST, le SNAPEST, l’UNPEF, le SNTE, le SATEF et le CELA. Réuni Lundi à Alger, les responsables de ces syndicats annoncent également le boycott de toutes les rencontres officielles organisées par la tutelle au niveau national et local.
mode de gouvernance de la ministre
La décision est prise, selon la même source, pour contester contre le mode de gouvernance du secteur adopté par la tutelle qui, selon un communiqué des syndicats, n’a pas respecté ces engagements. « Nous dénonçons la manière avec laquelle le ministère de l’éducation agit avec les syndicats au niveau local et national. Cette manière n’est pas conforme au contenu de la charte d’éthique qui donne la priorité au dialogue social.
Entraves à l’action des syndicalistes
De plus, le ministère exerce des pressions et entrave l’activité syndicale, à travers l’annulation du travail avec les PV, le refus d’octroyer des sièges aux syndicats, les entraves à l’action des syndicalistes et le recours à la justice pour résoudre les conflits sociaux », expliquent les responsables desdits syndicat dans un communiqué rendu public. Les leaders des six syndicats regrettent aussi le fait que le ministère recours à de fausses promesses concernant la gestion des grands dossiers, notamment celui des œuvres sociales et celui du statut.
Protestation
Les dernières décisions du ministère de l’éducation, portant surtout sur l’obligation du rattrapage des cours durant les week-ends et la question des arrêts maladies sont aussi critiquées par ces syndicats. Ce retrait de la charte est un prélude à un retour prochain à la protestation dans le secteur, après un 1er trimestre sans grève.