Le ministre des Affaires Etrangères, Sabri Boukadoum, a participé aux travaux de la réunion de haut niveau relative à la commémoration du 25e anniversaire de la quatrième Conférence sur les femmes, indique dimanche un communiqué du ministère des Affaires Etrangères.
La thématique abordée par le ministre était portée sur le fait » d’accélérer la réalisation de l’égalité des sexes et l’auto-nomisation des femmes et des filles« .
L’Algérie « qui demeure engagée à s’assurer qu’aucun ne sera laissé pour compte » sur le chemin de l’expansion, notamment le 5e objectif visant a la concrétisation de l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes et jeunes filles autour de l’année 2030, a consacré dans l’ensemble des législations nationales ».
Les maîtres-mots étaient « la non-discrimination et d’égalité des citoyens en Algérie, conformément aux conventions internationales« , a t-il déclaré dans un discours prononcé par visio-conférence.
En effet, ce processus « a été concrétisée sur le terrain à la faveur de la réactivation des mécanismes d’autonomisation politique de la femme, désormais un acteur principal dans la prise de décision, à travers sa forte participation au niveau des assemblées élues et son accès aux postes de responsabilité, outre l’encouragement continu de l’enseignement obligatoire, d’autant plus que plus 65% du total des diplômés de l’université est constituée par le sexe féminin« , a-t-il précisé.
L’Algérie accorde « un intérêt particulier à la femme en tant que facteur de paix »
Selon Sabri Boukadoum , l’Algérie « accorde un intérêt particulier à la femme en tant que facteur de paix, soit au niveau africain ou international, à travers la concrétisation de l’Agenda 2063 de l’Union africaine, la Décennie africaine pour la femme allant de 2010 à 2020, et à travers sa poursuite de la concrétisation des objectifs en lien avec le Programme d’action de Beijing et l’Agenda du développement durable de 2030″.
« Le véritable développement ne peut être concrétisé sans l’égalité des chances et sans avoir aplani les disparités sociales, pour que les catégories les plus faibles puissent bénéficier des opportunités offertes », a énoncé Mr Boukadoum rappelant que le Plan de développement durable de 2030 « avait affirmé que le développement ne sera durable sauf si ses bienfaits sont répartis avec équité entre l’homme et la femme« .
Par ailleurs, « même si la réunion cette année intervient dans une conjoncture mondiale exceptionnelle induite par la propagation de l’épidémie de Coronavirus, il est indispensable de relever l’ampleur des défis socio-économiques auxquels font face les femmes et jeunes filles de par le monde, mais aussi leur important rôle dans la lutte contre l’épidémie » souligne t-i-il.