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Election présidentielle : Belkacem Sahli se porte candidat

Le secrétaire général de l’Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli, a annoncé ce vendredi 19 avril 2024 sa participation à l'élection présidentielle du 7 septembre prochain au nom d'une coalition de sept formations politiques, dénommée "Groupe des partis : pour la stabilité et les réformes".
© DR | Belkacem Sahli, président de l’Alliance nationale républicaine (au milieu), lors de la réunion du Groupe des partis : pour la stabilité et les réformes, qui s'est tenue le 19 avril 2024 à Zeralda (Alger)

Après la Présidente de l’Union pour le changement et le progrès (UCP), Zoubida Assoul, un autre chef de parti a décidé de se lancer dans la course à l’élection présidentielle du 7 septembre prochain.

En effet, le secrétaire général de l’Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli, a annoncé ce vendredi, à l’occasion d’une rencontre tenue à la Mutuelle des matériaux de construction à Zeralda (Ouest d’Alger), sa participation à ce rendez-vous, et ce, au nom d’une coalition de sept formations politiques, dénommée « Groupe des partis : pour la stabilité et les réformes ».

Ainsi, en plus de l’ANR, cette alliance, dont les premières réunions se sont tenues en début de l’année, regroupe le Parti pour le renouveau et le développement (PRD), le Front du militantisme national (FMN), le Parti algérien vert pour le développement (PAVD), l’Union pour le rassemblement national (URN) et le Mouvement national pour les travailleurs algériens (MNTA).

C’est le président du Parti pour le renouveau et le développement (PRD), Assyr Taibi, qui est coordinateur de cette alliance pour les mois d’avril, mai et juin. Belkacem Sahli a indiqué que le « groupe » est ouvert à d’autres formations politiques.

Lors de son intervention, le futur candidat à la candidature est revenu sur la situation politique du pays. Il a plaidé pour l’ouverture des champs, politique et médiatique, affirmant que même les partis dits « du pouvoir » évoquent cette fermeture, même si, a-t-il ajouté, ceux-là « ne le disent pas publiquement ».

A cet effet, dit-il, le « Groupe des partis : pour la stabilité et les réformes » va mener campagne sous les slogans : « Réhabiliter l’action politique » et « l’ouverture et le dialogue pour la stabilité et les réformes ».

Prévue initialement durant le mois de décembre, la présidentielle de 2019 s’étant déroulée le 12 décembre, la Présidence de la République a annoncé le 21 mars dernier qu’elle aura lieu finalement le 7 septembre, soit en avance de trois mois.

Si l’agence officielle, APS, a évoqué, dès le lendemain de l’annonce, un « retour à la normalité » et un « calcul géopolitique », entre autres, le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a expliqué le 30 mars, lors d’une entrevue avec des représentants des médias que la décision d’avancer le rendez-vous est lié à des « considérations techniques ».

Jusque-là, seuls Zoubida Assoul et Belkacem Sahli ont donc exprimé leur vœu de se porter candidats. D’autres formations politiques se prononceront sur la question probablement durant les quelques semaines à venir.

Le Président en exercice n’a pas, pour l’instant, indiqué s’il va se porter candidat pour un second mandat ou non.

 

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