Plus de 1,9 millions d’électeurs sont appelés à voter pour élire le nouveau président de Mauritanie.

Face au président sortant Mohamed Ould Ghazouani, six candidats, promettent une alternance démocratique et changement. Parmi les six autres postulants figure le militant des droits de l’homme Biram Dah Abeid, depuis longtemps engagé en politique, arrivé deuxième lors des deux dernières présidentielles, et le candidat Mohamed Lemine Elwavi, un haut fonctionnaire du Trésor mauritanien, ancien inspecteur des impôts.

Quatre autres prétendants, qui font figure des nouveaux visages politique de la Mauritanie, concourent à ce poste.  Il s’agit entre autres de Hamadi Ould Sid’ El Moctar, candidat du parti islamiste Tawassoul. Sa formation a décroché quatorze sièges aux dernières législatives. Il y aussi l’enseignant de mathématiques à la retraite Mamadou Bocar Ba et ancien inspecteur de l’enseignement secondaire, l’avocat, député de la coalition du Front républicain pour l’unité et la démocratie (Frud), El id Mohameden M’bareck et le professeur en neurochirurgie Outouma Soumare.

Le vote des jeunes est l’un des enjeux de cette élection. Plus de 60% de la population mauritanienne à moins de 25 ans, selon les dernières statistiques de la banque mondiale.

L’actuel président fait face à des critiques sévères de la part de son concurrent à la présidentielle, Biram Dah Abeid concernant son bilan en matière des droits de l’homme.

Il convient de rappeler que la Mauritanie a connu une relative stabilité depuis l’élection de Mohamed Ould Ghazouani au poste de président de la République en 2019, comparativement aux pays voisins du Sahel comme le Mali, le Burkina Faso et le Niger.