Trois candidats sont en lice pour cette élection, à savoir M. Youcef Aouchiche du Front des forces socialistes (FFS), le candidat indépendant, M. Abdelmadjid Tebboune, et le candidat du Mouvement de la société pour la paix (MSP) M. Abdelaâli Hassani Cherif.
Les chiffres avancés par l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) font ressortir que le corps électoral compte un total de 24 351 551 électeurs, dont 23 486 061 au niveau national, composé à 47 % de femmes et à 53 % d’hommes, alors que 36 % ont moins de 40 ans.
Il est à noter également que les membres de la communauté nationale établie à l’étranger, dont le corps électoral compte 865 490 électeurs (45% de femmes et 55% d’hommes), ont commencé à voter depuis lundi dernier.
L’ANIE encadre ce corps électoral à l’étranger à travers 117 commissions réparties en 18 commissions en France, 30 commissions dans les autres pays européens, 22 commissions similaires dans les pays arabes, 21 dans les pays africains et 26 commissions en Asie et en Amérique.
Pour ce qui est du vote au niveau des bureaux itinérants pour les populations nomades et les zones reculées et enclavées dans les wilayas du sud du pays, l’opération a débuté mercredi et concerne 116 064 électeurs inscrits à travers 134 bureaux dans 51 communes réparties sur 16 wilayas.
En prévision de cette échéance, les délégations de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) au niveau des wilayas concernées, ont mobilisé tous les moyens humains et matériels pour garantir le bon déroulement du scrutin.
Pour ces bureaux itinérants, le scrutin est avancé réglementairement de 72 heures, 48 heures et 24 heures afin de permettre aux électeurs d’accomplir librement leur droit et devoir civique et de choisir leur candidat à la présidentielle.
Des équipes d’encadreurs ont été déployées pour la gestion de l’opération dans ces bureaux itinérants, tout en fournissant tous les moyens nécessaires, y compris des véhicules tout-terrain en raison des chemins difficiles qui caractérisent ces zones reculées, en plus de permettre aux observateurs et représentants des trois candidats à l’élection présidentielle de suivre le processus électoral.
L’ANIE avait déjà affirmé qu’elle était prête pour organiser l’élection présidentielle dans le cadre de ses engagements constitutionnels de neutralité, de transparence et de préservation du libre choix de l’électeur.
La campagne électorale pour l’élection présidentielle qui s’est étalée du 15 août et s’est achevée le 3 septembre, a été suivie d’une période de silence électoral de trois jours au cours desquelles, il est interdit aux candidats de mener toute activité électorale.
L’ANIE a souligné la nécessité du strict respect de la période du silence électoral, rappelant les dispositions de l’article 74 de la loi organique relative au régime électoral. Il est notamment stipulé que « nul ne peut, par quelque moyen et sous quelque forme que ce soit, faire campagne, en dehors de la période comprise entre le 15 août 2024 et le 3 septembre 2024 ».
L’ANIE a également rappelé la teneur de l’article 81 de la même loi qui dispose que « sont interdites la publication et la diffusion de sondages portant sur les intentions de vote des électeurs soixante-douze (72) heures avant la date du scrutin sur le territoire national, soit à partir de mercredi 4 septembre, et cinq (5) jours avant la date du scrutin pour la communauté nationale établie à l’étranger, soit à partir du 2 septembre 2024 ».
Avec APS