Pour sa deuxième journée de visite en Algérie, le président Français, Emmanuel Macron, s’est rendu ce vendredi au cimetière européen de Sait Eugène à d’Alger, conformément au programme de sa visite.

Le chef de l’Etat Français a observé une minute de silence en mémoire des personnes enterrées là bas. Il a par la suite fait le tour du cimetière.

A cette occasion, le président Français répondu aux questions des journalistes, lors duquel le dossier de la mémoire a occupé une importante. Ainsi, au sujet de la question de la repentance, Emmanuel Macron rétorque « nous sommes sommés de choisir entre fierté et repentance. Je veux la vérité et la reconnaissance”, ajoutant qu' »on n’a pas de leçons à donner, ce n’est pas passé chez nous ». Le seul anti-dote face à ça, c’est d’être ouvert et dire, cette histoire est la notre », a -t- il expliqué.

Le chef de l’Etat Français a fait savoir qu’un commission mixte d’historiens a été mandaté conjointement avec le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a l’effet d’écrire l’histoire. Cette commission sera composée de 5 à 6 historiens des deux cotés, ajoute Macron. La totalité des archives leurs seront ouvertes pour mener des travaux sur toute la période colonial de 1830 à l’indépendance de l’Algérie en 1962.

Saint-Eugène est un cimetière chrétien, construit par les Français, en 1836, qui s’étend sur 14 hectares, compte 25 000 sépultures, et où sont inhumés 135 000 défunts. Le cimetière compte aussi un carré juif, une parcelle concédée au consistoire d’Alger en 1873, selon Nourredine Guerrhi, le sous-directeur des cimetières d’Alger, rapporté par le journal le point.