Emprisonnement de 24 jeunes : Le RCD dénonce « des pratiques de triste mémoire »

Le crédit de la justice dans la confection de « supports juridique » pour entériner cet arbitraire fait craindre le pire pour le pays », affirme le parti dans un communiqué rendu public, cet après-midi.

 
Le RCD réitère, à cette occasion, son exigence de la libération de tous les détenus d’opinion et met en garde contre cette politique du pire. Selon le parti, les jeunes placés, aujourd’hui, sous mandat de dépôt par le juge d’instruction près le tribunal de Sidi M’hamed, ont été interpellés dans la matinée du vendredi 13 septembre, sur les trottoirs et dans des cafés de la capitale. « Des jeunes algériens ont été ballotés pendant plusieurs heures entre différents commissariats d’Alger.
 
Pendant ce temps des rumeurs annoncent l’intention du pouvoir de fait de fabriquer des chefs d’inculpations à leur encontre. Tard dans la soirée, le complot est confirmé. Les détenus seront présentés devant le juge d’instruction », rappelle le RCD. Ces jeunes sont accusés « d’incitations à attroupement et d’atteinte à l’unité et à la sécurité nationales ».
 
Pour le RCD, « il est clair depuis trois mois que les arrestations arbitraires et les mises sous mandat de dépôt répondent à une stratégie bien réfléchie par ceux qui ont squatté les centres de décisions en violation des lois et de la constitution ». « Il s’agit de faire peur et de diviser le mouvement populaire et opérer un coup de force contre la souveraineté que le peuple a décidé de se réapproprier.
Le rappel des caciques du système pour diriger des structures en relations avec l’organisation des élections tel le panel et l’instance d’organisation des élections sont là pour confirmer que leur seul objectif est de sauver le système corrompu à l’origine des malheurs des Algériens », souligne le RCD. Poursuivant, le parti affirme qu’il « reste convaincu que le replâtrage des lambeaux du système politique ne peut être viable ni durable ».

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