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En attendant le retour des élèves: la rentrée scolaire déjà perturbée

Le personnel administratif a entamé, ce dimanche, la nouvelle année scolaire 2022/2023, dans un contexte de flou qui entoure jusqu’à présent la date de la rentrée pour les élèves. Une date qui pourrait être arrêtée lors du Conseil des ministres d’aujourd’hui.

Mais, d’ores et déjà, l’année scolaire s’annonce mouvementée. Le scénario des grèves accompagnant le premier jour de reprise des fonctionnaires en attendant le retour des enseignants le 31 août courant. En effet, les adjoints d’éducation ont annoncé «le boycott» des activités administratives dès ce dimanche et prévoient d’entrer en grève cyclique de trois jours au premier jour de la rentrée des élèves.

Dans un communiqué, le Syndicat national des superviseurs et d’adjoints de l’éducation (SNSAE), a indiqué avoir décidé «de boycotter l’ensemble des activités administratives et les préparatifs de la rentrée scolaires, immédiatement après la signature des PV de reprise», et d’«entamer une grève cyclique de trois jours au premier jour d la rentrée des élèves». Les adjoints d’éducation prévoient également d’organiser un sit-in de protestation devant l’annexe du ministère de l’Education à Ruisseau, dont la date sera arrêtée ultérieurement.

Boycott des préparatifs

L’action du SNSAE est justifiée par «l’exclusion et la marginalisation» dont est victime cette catégorie, dans l’élaboration de la mouture du Statut particulier du secteur. Ce texte signe «l’extermination collective des superviseurs d’éducation», écrit le syndicat, pointant du doigt une volonté de «réduire le rôle de cette catégorie et d’en faire des fonctionnaires polyvalents soumis aux ordres de différents pouvoirs au sein des établissements scolaires».

Conscient des «dangers» et des «conséquences» de l’adoption du nouveau statut particulier, le syndicat a décidé de réagir, en adressant un préavis de «boycott» des activités administratives au département d’Abdelhakim Belabed, en date du 21 août dernier.

Grève de 3 jours à l’horizon

Dans leur plateforme de revendications, les superviseurs d’éducation appellent la tutelle «à revoir les articles» concernant leur catégorie dans le texte de statut, et «à prendre en compte» ses propositions, notamment en ce qui concerne «le recrutement, l’intégration, les promotions, la définition des missions».

Ils appellent, aussi, à trouver une solution définitive aux catégories en voie de disparition (Adjoint d’éducation et adjoint principal d’éducation) en leur permettant d’accéder aux catégories de base de superviseur. Enfin, le syndicat plaide en faveur du «règlement du dossier des personnels intégrés en tant que superviseurs dans les trois paliers, conformément aux dispositions de l’article 5 du Décret exécutif n° 19-336».

Le ministère « seul responsable » !

Pour les adjoints d’éducation qui exigent «l’égalité et la justice» dans le recrutement, la promotion et l’intégration, «le dialogue sérieux et constructif est la seule voie pour le traitement de ces dossiers». Leur syndicat avertit et tient déjà «le ministère de tutelle, comme responsable de tout pourrissement à venir».    

«Le projet de statut particulier dans sa mouture actuelle, est catégoriquement rejeté, et ne passera pas au détriment des professionnels du corps», écrit le SNSAE qui brandit la menace de «la grève illimitée» en cas de non satisfaction de ses revendications.

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