En grève de la faim : La famille de Chérif Mellal exprime sa profonde inquiétude face la dégradation de son état de santé

La famille de l’ancien président de la JSK, Cherif Mellal, a exprimé son inquiétude profonde face à la dégradation de son état de santé, suite à la grève de la faim qu’il a entamé il y a huit jours. Considérant sa détention injuste et une procédure entachée d’irrégularité sa famille appelle les autorités compétentes à examiner sa situation avec la plus grande attention.
© DR | L'ancien président de la JSK, Chérif Mellal en détention depuis le 19 janvier 2023

Dans un communiqué rendu public, mardi 11 mars 2025, Chérif Mellal et ses avocats estiment que « certains éléments du dossier sont contestables, et une plainte a été déposée pour que ces aspects soient clarifiés en toute transparence ». A cet effet, « Chérif Mellal a adressé une lettre au ministre de la Justice et au président de la République, en tant que premier magistrat du pays, afin d’alerter sur sa situation ».

Par ailleurs, la famille de l’ancien président de la JSK informe que Chérif Mellal a entamé une grève de la faim illimitée depuis 8 jours pour « contester une détention qu’il considère injuste et une procédure entachée d’irrégularités. Depuis plus de 26 mois, il est privé de sa liberté dans des conditions préoccupantes ».

Pour rappel, la Cour d’Alger a confirmé, ce mardi 25 février 2025, le verdict de quatre ans de prison ferme prononcé en première instance, le 23 octobre 2024, contre Chérif Mellal, ex-président de la JSK, dont le procès en appel s’est tenu le 11 février 2025.

Cette condamnation a confirmé le verdict de quatre ans de prison ferme prononcé en première instance, le 23 octobre 2024, par le pôle pénal économique et financier d’Alger, contre l’ex-président de la JS Kabylie.

En détention depuis le 19 janvier 2023, celui-ci était poursuivi dans un autre dossier dans lequel il était poursuivi pour « atteinte à l’intégrité du territoire national ». Mais la Cour d’Alger l’a relaxé le 8 janvier 2024, après une condamnation en première instance par le tribunal de Sidi M’hamed à 18 mois de prison ferme.

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