Enseignement supérieur et recherche scientifique: structure numérique pour le développement de l’innovation

@ DR | Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique

Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Abdelbaki Benziane, a affirmé que son secteur « s’attelle à la mise en place d’une structure numérique pour le développement de l’innovation » à travers le développement de la structure digitale et des bases de données au niveau des universités et écoles nationales supérieures, indique jeudi un communiqué du ministère.

Intervenant lors d’une réunion de coordination qui s’est déroulée en présence du ministre de la Numérisation et des Statistiques, Mounir Khaled Berrah et consacrée à l’appui aux efforts visant le renforcement de la numérisation des activités du secteur de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Benziane a fait savoir que le secteur « s’attelle à mettre en place une structure numérique pour le développement de l’innovation à travers le développement d’une structure digitale et de la base des données et du centre de données au niveau des universités et écoles nationales supérieurs ».

« Cet effort contribuera, sans doute, à l’amélioration des moyens d’acquisition des connaissances scientifiques et pratiques et de les transmettre, en plus d’augmenter le rendement interne et externe du système de la formation et de garantir sa qualité ainsi que de promouvoir la recherche, le développement et l’innovation », a poursuivi le ministre lors de cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre d’une série de rencontres lancées par le secteur avec les départements ministériels concernés.

En dépit de l’importance des initiatives prises et des acquis réalisés dans nombre de domaines, M. Benziane a estimé que cela « reste insuffisant au vu des moyens dont dispose le secteur et son aspiration à accélérer l’opération de transition numérique, notamment dans les domaines de la formation et de la recherche étant des leviers essentiels nécessaires ».

« Dans cette perspective, le secteur s’attelle actuellement, dans le cadre de la révision, du développement et de l’adaptation de la carte de formation, à la préparation d’offres de formation ayant trait au numérique, l’élaboration de nouvelles formules d’apprentissage permettant le renouvellement des pratiques pédagogiques, le transfert au profit des diplômés de l’enseignement supérieur des qualifications leur permettant une meilleure intégration au marché du travail qui exige désormais des compétences relatives essentiellement aux professions de l’avenir », a-t-il ajouté.

Le ministre a affirmé, par ailleurs, que la place stratégique qu’occupe le secteur de l’enseignement supérieur en tant que secteur vital dans le développement humain, nous dicte aujourd’hui d’assurer tous les moyens techniques et équipements technologiques de pointe au regard des tendances actuelles marquées par la croissance de la demande sociale sur la formation professionnelle et la transformation de la numérisation en outil essentiel pour communiquer entre les différentes composantes de la famille universitaire et scientifique, enseignants, chercheurs, étudiants et gérants en l’occurrence.

Il s’agit également « de la hausse du débit sur les réseaux de données en vue de faciliter l’accessibilité pour tout utilisateur des supports numériques dans le secteur, et ce en application du principe d’équité, d’égalité des chances et de justice sociale en éliminant les disparités entre les différentes franges et en assurant le droit pour tous à l’enseignement et à la formation, comme consacré dans la révision constitutionnelle soumise à référendum populaire du 1er novembre 2020 », a ajouté M. Benziane.

Le ministre de la numérisation et des statistiques, Mounir Khaled Berrah a, quant à lui, indiqué que cette rencontre s’inscrivait dans le cadre de « la valorisation et de l’exploitation du produit universitaire au service du développement global du pays au sein de l’Algérie nouvelle à laquelle nous aspirons et dont la concrétisation passera par une halte importante le 1er novembre prochain ».

Cette démarche vise également à « coordonner entre les deux secteurs pour recenser les projets développés dans le cadre de la numérisation de l’administration et l’action participative au niveau des établissements de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, et ce pour examiner les possibilités de leur exécution et utilisation au double plan local et national ».

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