Abordant la situation économique, Tebboune estime que l’économie algérienne enregistre une croissance et un progrès selon les rapports du fond monétaire international et la Banque mondiale.
Adhésion aux BRICS
Adhésion au BRICS, le chef de l’Etat indique à ce sujet que l’Algérie se rapproche d’adhérer à cette organisation, soulignant que les pays membres du BRICS ne s’opposent pas à ce que l’Algérie devienne membre à part entière. La Chine, La Russie, l’Afrique du Sud et le Brésil ont donné leur accord pour l’adhésion de l’Algérie au BRICS. Dans une première l’Algérie sera présente au titre de membre observateur avant de devenir membre à part entière, a-t-il ajouté.
Situation économique et sociale
Les réserves de change de l’Algérie s’élèvent à 64 milliards contrairement aux estimations des institutions financières internationales, qui selon lui, s’attendaient à ce que l’Algérie recoure à l’emprunt extérieur, ce qui pourrait affecter ses positions à l’étranger. Pour la première fois depuis quatre décennies, les exportations algériennes hors carburant dépassent les 7 milliards de dollars, précisant que l’Algérie a enregistré une croissance interne de 4,3%.
Le chef de l’Etat a indiqué que le secteur privé en Algérie représente 85% du capital, et plus de 1 300 investisseurs attendent d’obtenir une licence pour démarrer les travaux.
Abordant le volet social, Tebboune affirme qu’en dépit de la récession économique mondiale, l’Algérie a augmenté les salaires des employés 3 fois. Et d’ajouter que deux millions de chômeurs bénéficient actuellement d’allocations « chômage », dont le montant, rappelons-le est de 15000 DA. Il a également fait savoir que l’Algérie est un pays social par excellence, et elle poursuivra la politique de subvention pour améliorer la qualité de vie des couches les plus démunies. 72% de la population réparties sur une superficie de deux millions de kilometres carrés est alimentée en gaz naturel.
Le président Tebboune a indiqué que l’Algérie avait quatre projets d’intégration africains. Le premier projet porte sur la fibre optique avec les pays du Niger et du Nigeria le deuxième concerne le gazoduc qui part du Nigeria, passant par le Niger et l’Algérie, pour rejoindre l’Europe. Le troisième porte sur l’exploration gazière au Niger et le dernier concerne un chemin de fer reliant Alger à Bamako et Niamey.
Enjeux régionaux
Evoquant la situation au Mali, le président Tebboune affirme que l’Algérie travaille à l’amélioration de la situation sécuritaire dans ce pays voisin, et ne permettra pas que le Nord du Mali soit séparé du Sud, ni n’acceptera une ingérence étrangère dans ses affaires internes. L’approche algérienne au Mali est économique et sociale, et elle est complètement différente de l’approche française qui n’est que militaire, ajoute le chef de l’Etat.
L’Algérie respecte la décision souveraine libyenne, et le changement de gouvernement en Libye n’est qu’une solution temporaire qui ne résoudra pas la crise politique dans le pays, qui selon lui, se fera à travers la tenue des élections.
L’Algérie n’abandonnera pas la Tunisie et le peuple tunisien, et nous espérons que le peuple tunisien préservera son pays, et nous ne permettrons pas l’effondrement de l’Etat tunisien, a affirmé Tebboune, qui souligne que les tensions politiques qui subsistent en Tunisie sont une affaire interne, et elles font partie du processus démocratique, a-t-il expliqué.
La stabilité du Moyen-Orient est liée à l’obtention par la Palestine de ses droits légitimes et de son État internationalement reconnu avec Jérusalem comme capitale, assurant que l’Algérie travaille dur pour unifier les rangs des palestiniens afin que la Palestine puisse obtenir le statut d’Etat de plein droit aux Nations Unies, même s’il est sous occupation.
Le seul problème de l’Algérie avec l’entité israélienne est relatif au droit palestinien. « Il n’y a nul autre problème », explique le président Tebboune. L’Algérie ne renoncera pas au droit palestinien, quelles que soient les circonstances, a-t-il réaffirmé.
Concernant la question du Sahara occidental, le chef de l’Etat, indique qu’elle est entre les mains des Nations Unies, et c’est au peuple sahraoui de décider de son destin et de choisir entre l’indépendance ou l’acceptation de la thèse marocaine, a indiqué le chef de l’Etat.