La commission nationale des aires protégée a été officiellement installée par la ministre de l’environnement et de la qualité de vie, Mme. Nadjiba Djilali à l’occasion d’une journée d’étude et d’information sur les zones humides, placé sous le thème « la protection des zones humides pour notre avenir commun ». Cette instance veillera à coordonner les efforts pour garantir « une gestion durable » de ces zones vitales et à suivre la mise en œuvre des stratégies nationales et internationales visant à protéger la biodiversité.
Son installation intervient conformément , fixant la composition, les modalités d’organisation et de fonctionnement de la commission nationale et des commissions de wilaya des aires protégées, aura pour mission d’assurer une gestion « intégrée et efficiente » des ressources naturelles du pays pour limiter la dégradation de l’environnement et promouvoir une exploitation rationnelle de ces espaces.
Lors d’une allocution prononcée à cette occasion, la ministre a souligné « l’engagement de l’Algérie à préserver ces écosystèmes essentiels et la protection des zones humides est une priorité pour assurer un avenir prospère à l’humanité », a- t- elle déclarée.
Mme. Djilali estime également que ces zones humides sont parmi « les régions les plus riches en matière de biodiversité », soulignant « le rôle qu’elles jouent en matière de sécurité alimentaire et hydrique, de protection contre les catastrophes naturelles, de développement du tourisme durable et d’éducation environnementale ».
La ministre a rappelé la « grande diversité » des zones humides en Algérie, qui compte 16 complexes de zones humides, 103 sous-complexes et 2.375 zones humides (2.056 zones naturelles et 319 zones artificielles), réaffirmant l’engagement de « l’Algérie à préserver ces zones à travers leur exploitation rationnelle et durable et la mise en place de plusieurs mécanismes et mesures ». Parmi ces mesures, figurent la promulgation de lois relatives à la protection des aires protégées, en particulier celles à caractère humide, ainsi que l’élaboration de plusieurs stratégies, notamment la Stratégie nationale et le plan d’action national pour la biodiversité en Algérie 2016-2030, la stratégie nationale de gestion intégrée des zones côtières, la stratégie nationale de gestion des écosystèmes de zones humides, le plan national climat (PNC) et le programme national de lutte contre la désertification.
Au plan technique, quatre (4) études ont été réalisées pour la classification des zones humides dans les wilayas d’El Tarf, Oum El Bouaghi, Djelfa et Ghardaïa, ajoute Mme Djilali, précisant que depuis le début de l’année en cours, des études ont été lancées pour la classification de plus de 11 zones humides comme aires protégées au niveau de dix (10) wilayas.
Par ailleurs, cette journée d’étude a été marquée par la signature d’accords de partenariat entre le Commissariat national du littoral (CNL) et l’Office national de l’assainissement (ONA), l’Université des sciences et technologies Houari Boumediene (USTHB) et le Jardin d’essai d’El Hamma.