En ouverture de la session parlementaire, les 350 députés, nouvellement élus, devaient choisir qui dirigerait le parlement. La candidate du Parti socialiste de Pedro Sanchez, Francina Armengo, 52 ans, n’a pas trouvé finalement de difficultés à se faire élire face à sa rivale de droite du Parti populaire, Cuca Gamarra. Cette dernière n’a eu que 129 voix contre 178 pour Armengo qui obtient ainsi deux voix de plus que la majorité absolue.
Cette victoire de l’ancienne présidente des Baléares a été possible, selon les médias espagnols, grâce à un accord entre le parti socialiste de Pedro Sanchez (PSOE) et JxCat (Junts per Catalunya, Ensemble pour la Catalogne), le parti de droite indépendantiste catalan dirigé par Carles Puigdemont, exilé en Belgique.
Du côté de l’autre camp, le Partido Popular (PP), n’a pas reçu les voix de l’extrême droite de Vox, qui dispose de 33 députés.
L’élection de Francina Armengol en tant que présidente du Congrès des députés est un succès pour le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez qui augmente ses chances d’être reconduit prochainement, fin août ou début septembre, à la tête du gouvernement, ont estimé les médias espagnols.
Donc, après avoir provoqué des élections législatives anticipées, Pedro Sánchez semble sur le point de réussir son pari de se maintenir à la tête du gouvernement même si son parti a été devancé par la droite, quoique légèrement, lors de ce rendez-vous électoral. Le PSOE du Président de l’exécutif sortant avait obtenu 121 sièges contre 137 pour le PP. Beaucoup parmi les observateurs avaient spéculé sur l’éventuel blocage qui se profilait à l’horizon. Finalement, le Parti socialiste a remporté cette bataille autour de la présidence du parlement.