Le président des Etats-Unis, Joe Biden, a décrété une journée de deuil national le 9 janvier en l’honneur du démocrate, salué par de nombreux dirigeants étrangers pour son engagement en faveur de la paix et des droits humains bien au-delà de son unique mandat (1977-1981).
Tous les présidents américains encore en vie et qui lui ont succédé se sont empressés de s’incliner devant la longue existence hors du commun de celui que rien ne destinait à être président et qui était l’ancien locataire de la Maison Blanche le plus âgé. Le président sortant Joe Biden, 82 ans, a annoncé la tenue de funérailles nationales dans la capitale fédérale Washington, sans en préciser la date.
Donald Trump, qui fera son retour à la Maison Blanche le 20 janvier, a fait part de son « plus grand respect » pour Jimmy Carter qui « a travaillé dur pour que l’Amérique soit meilleure ». Il fut « un homme remarquable », selon le démocrate Barack Obama, et « a œuvré sans relâche pour un monde meilleur et plus juste », a renchéri Bill Clinton. Ce qu’il a accompli « inspirera des générations d’Américains », a salué le républicain George W. Bush.
James Earl Carter, Jr, dit Jimmy Carter est né le 1 octobre 1924 à Plains (État de Géorgie) et mort le dans la même ville, est un homme d’État américain, 39e président des États-Unis de 1977 à 1981.
Il débute sa carrière politique par son élection au Sénat de Géorgie en 1963. En 1970, il se fait élire comme gouverneur de l’État de Géorgie, avant d’aitre élu président des États-Unis en 1976. Sous sa présidence ont été signé les accords de Camp David, le 17 septembre 1978 entre le président Égyptien Anouar el Sadate et le premier ministre israélien, Menahem Begin.
En 2002, il reçoit le prix Nobel de la Paix.
