Une étude réalisée par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a fait ressortir, selon ses premiers résultats rendus public dimanche à Alger, que 16,5% des Algériens âgés entre 18 et 69 ans étaient « des fumeurs réguliers ».
Un taux de 16,5% d’Algériens, âgés entre 18 et 69 ans sont des fumeurs consommant entre 15 et 24 cigarettes/jour, selon les premiers résultats de cette étude, effectuée en 2017, a précisé Dr. Samira Touami de l’Institut national de santé publique (INSP), lors d’une journée de formation et d’information au profit des médias, à l’occasion de la Journée mondiale sans tabac.
Soulignant que la grande majorité de ces fumeurs était des hommes, Dr. Touami a indiqué que « 60% des personnes concernées par l’échantillon de l’étude déclarent avoir tenté en vain d’arrêter de fumer ».
Évoquant, pour sa part, les dangers du tabagisme aussi bien pour les fumeurs actifs que passifs, le Pr. Aziza Fissah, pneumologue au CHU Lamine Debaghine (Ex-Maillot), a expliqué que ces risques, qui sont plus graves quand la personne a commencé à fumer jeune, concernent tout type de tabac, à savoir la chique, le narguilé (Chicha) ou encore la cigarette électronique.
Elle a fait savoir, à ce propos, que si le cancer du poumon était en tête des cancers causés par le tabac, avec 150.000 cas/an, la broncho-pneumopathie obstructive chronique (BPCO) « n’en demeure pas moins grave et touche 65% de fumeurs âgés de 65 ans et plus » ajoutant que le tabagisme était à l’origine de 8% des cas d’asthme chez les enfants.
Le Pr. Fissah a rappelé que le tabagisme augmentait notamment les risques de tuberculose, d’apnée du sommeil et d’embolie pulmonaire.
Mettant en exergue la pertinence d’arrête de fumer avant l’âge de 35 ans, elle a insisté sur l’importance majeure de consolider la prévention en vue de faire face à ce fléau qui constitue, a-t-elle dit, « un fardeau pour la santé publique ».
Le Directeur de la lutte contre les maladies non transmissibles au ministère de la Santé, Pr. Youcef Terfani a relevé, à son tour, l’arsenal juridique promulgué par les pouvoirs publics, depuis la ratification par l’Algérie de la convention-cadre pour la lutte contre ce fléau en 2006, rappelant en particulier que la nouvelle Loi sanitaire de 2018 comprend 14 articles à caractère préventif et coercitif.
Il a évoqué, en outre, le décret exécutif du 9 avril 2019 portant réglementation des activités de fabrication, d’importation et de distribution de produits tabagiques ainsi que le lancement prochain d’équipes mixtes pour veiller à l’application de ces lois.
Le ministère de la Santé a ouvert 53 unités de sevrage tabagique et qui entreront en activité prochainement, après la formation des équipes médicales et paramédicales devant les animer avec élaboration d’un guide dans ce sens, a-t-il ajouté.
De son côté, M. Malik Souilamas de la Direction générale des impôts (DGI) a rappelé le taux de 65% à 70% de taxes et impôts imposés sur le tabac en Algérie et destinés respectivement aux urgences médicales, au Fonds de lutte contre le cancer, à la Sécurité sociale et au Fonds de solidarité.
Cette journée de formation et d’information a été animée par les membres de la Commission médicale nationale de lutte contre le tabagisme, présidée par Pr. Mohamed Tayeb Chentir, qui a mis en avant l’importance et le rôle des médias dans la lutte contre le tabagisme, et notamment dans la sensibilisation des jeunes.
Évoquant, pour sa part, les dangers du tabagisme aussi bien pour les fumeurs actifs que passifs, le Pr. Aziza Fissah, pneumologue au CHU Lamine Debaghine (Ex-Maillot), a expliqué que ces risques, qui sont plus graves quand la personne a commencé à fumer jeune, concernent tout type de tabac, à savoir la chique, le narguilé (Chicha) ou encore la cigarette électronique.
Elle a fait savoir, à ce propos, que si le cancer du poumon était en tête des cancers causés par le tabac, avec 150.000 cas/an, la broncho-pneumopathie obstructive chronique (BPCO) « n’en demeure pas moins grave et touche 65% de fumeurs âgés de 65 ans et plus » ajoutant que le tabagisme était à l’origine de 8% des cas d’asthme chez les enfants.
Le Pr. Fissah a rappelé que le tabagisme augmentait notamment les risques de tuberculose, d’apnée du sommeil et d’embolie pulmonaire.
Mettant en exergue la pertinence d’arrête de fumer avant l’âge de 35 ans, elle a insisté sur l’importance majeure de consolider la prévention en vue de faire face à ce fléau qui constitue, a-t-elle dit, « un fardeau pour la santé publique ».
Le Directeur de la lutte contre les maladies non transmissibles au ministère de la Santé, Pr. Youcef Terfani a relevé, à son tour, l’arsenal juridique promulgué par les pouvoirs publics, depuis la ratification par l’Algérie de la convention-cadre pour la lutte contre ce fléau en 2006, rappelant en particulier que la nouvelle Loi sanitaire de 2018 comprend 14 articles à caractère préventif et coercitif.
Il a évoqué, en outre, le décret exécutif du 9 avril 2019 portant réglementation des activités de fabrication, d’importation et de distribution de produits tabagiques ainsi que le lancement prochain d’équipes mixtes pour veiller à l’application de ces lois.
Le ministère de la Santé a ouvert 53 unités de sevrage tabagique et qui entreront en activité prochainement, après la formation des équipes médicales et paramédicales devant les animer avec élaboration d’un guide dans ce sens, a-t-il ajouté.
De son côté, M. Malik Souilamas de la Direction générale des impôts (DGI) a rappelé le taux de 65% à 70% de taxes et impôts imposés sur le tabac en Algérie et destinés respectivement aux urgences médicales, au Fonds de lutte contre le cancer, à la Sécurité sociale et au Fonds de solidarité.
Cette journée de formation et d’information a été animée par les membres de la Commission médicale nationale de lutte contre le tabagisme, présidée par Pr. Mohamed Tayeb Chentir, qui a mis en avant l’importance et le rôle des médias dans la lutte contre le tabagisme, et notamment dans la sensibilisation des jeunes.