Exclusion de la France d’une importante opération d’achat de blé : l’OAIC dément

L’office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) a dans un communiqué rendu public jeudi soir démenti les informations relayées par certains médias étrangers faisant de l’exclusion de certains fournisseurs de la short liste. L’information avait été rapportée par l’agence Reuters, qui affirme avoir confirmé l’information auprès de six sources au fait du dossier.
© DR | L'office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC)

« Suite aux informations diffusées par certains médias européens concernant l’exclusion présumée de certains fournisseurs de notre short liste. Tous les fournisseurs de céréales figurant sur notre short liste sont considérés comme des partenaires stratégiques. Indépendamment de l’origine du produit, ils sont traités de manière équitable dans toutes les consultations lancées au cours de l’année 2024 », lit-on dans le communiqué de l’OAIC.

La même source précise qu’en « ce qui concerne la consultation restreinte lancée par l’OAIC le 6 octobre 2024, nous précisons qu’elle a été régie par des critères techniques spécifiques, en fonction des besoins industriels particuliers à cette période. »

« Nous informons également nos partenaires habituels européens que, selon les besoins du marché national, des consultations seront régulièrement lancées. Les fournisseurs partenaires répondant aux exigences techniques et commerciales seront invités à y participer », souligne le document.

Par ailleurs, l’OAIC réitère « son engagement à maintenir une collaboration transparente et équitable avec l’ensemble de ses partenaires européens habituels », conclut le communiqué.

Pour rappel, l’agence Reuters a indiqué mercredi 9 octobre 2024, citant des sources commerciales, que l’Algérie a exclu la France d’une opération d’achat d’une importante quantité de blé.

Cette décision serait liée, selon Reuters, aux récents développements des relations entre les deux pays.

Selon la même source, « six sources au fait du dossier ont déclaré que, cette fois-ci, les entreprises françaises n’ont pas reçu d’invitation à participer, tandis que les entreprises non françaises qui ont pris part à l’appel d’offres ont été invitées à ne pas proposer de blé français comme option d’approvisionnement », indique Reuters.

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