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Exercice syndical : la CSA va organiser un sit-in de protestation le 1er mai

La Confédération des syndicats algériens (CSA) compte organiser un sit-in de protestation le 1er mai prochain devant le siège du ministère du Travail. En plus de l’amendement de l’actuelle législation relative au travail, la CSA réclame l’ouverture du dialogue et le récépissé de son dossier d’agrément déposé il y a six ans.
© DR | Siège du ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale

La Confédération des syndicats algériens (CSA) compte organiser un sit-in de protestation le 1er mai prochain devant le siège du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, et ce, pour réclamer, entre autres, l’amendement de l’actuelle législation relative au travail, l’ouverture du dialogue sociale, mais aussi la délivrance par ce même ministère du récépissé de son dossier d’agrément déposé il y a six ans.
« La Confédération des syndicats algériens a déjà alerté contre la fermeture et les restrictions et la volonté d’imposer une réalité syndicale qui n’est pas conforme avec les principes de liberté d’exercice syndicale, garantit par la constitution et les conventions internationales paraphées par l’Algérie », indique la CSA dans un communiqué signé par douze syndicats, dont ceux de l’éducation et de la santé.
À cet effet, « dans l’objectif d’asseoir le dialogue et la négociation autour des différentes revendications socio-professionnelles posées, et mettre un terme aux pratiques des responsables du ministère du Travail, la CSA a décidé de considérer la journée internationale du travail comme une journée de colère et de protestation, et ce, en organisant un sit-in devant le siège du ministère du Travail le 1er mai 2024 », a ajouté la même source.
Dans le même ordre, « la CSA considère que « la fermeture et les restrictions ne servent pas la stabilité et la quiétude recherchées », mais, au contraire, « font alimenter le ressentiment qui perturbe le front social ».
La Confédération demande au Président de la République d’« intervenir en toute urgence afin d’ouvrir le dossier d’amendement des lois relatives au travail qui ne sont pas conformes avec les principes de liberté d’exercice syndicale, garantit par la constitution ainsi que les conventions internationales paraphées par l’Algérie ».
Par ailleurs, la CSA réclame, une nouvelle fois, son récépissé d’enregistrement de son dossier déposé depuis six ans au niveau du ministère du Travail.

 

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