Feux de forêts de août dernier: l’option criminelle confirmée

L’enquête sur les feux de forêts du mois d’août dernier relève désormais de la compétence de la section de lutte contre les crimes terroristes et subversifs près le tribunal de Sidi M’hamed. En ordonnant, lundi 12 septembre, les parquets des wilayas concernées de se dessaisir des enquêtes, la justice confirme l’opinion criminelle.   
© DR | Feux de forêts

Les feux de forêts ayant ravagé les wilayas de Souk Ahras, El-Tarf, Skikda, Sétif, Tipaza entre autres, ont fait 38 morts, selon un bilan de la Protection civile.  Plusieurs personnes ont été arrêtées dans le cadre des enquêtes déclenchées, rappelle-t-on.

Lundi, le Parquet de la République près le tribunal de Sidi M’hamed, a requis les parquets de la République concernés par les enquêtes «de se dessaisir de ces enquêtes qui relèvent de la compétence de la section de lutte contre les crimes terroristes et subversifs » près le même tribunal, a-t-il indiqué dans un communiqué, repris par l’agence APS.

Dans les rapports informatifs et de procédures d’instruction réalisés par la Police judiciaire, reçus des parquets concernés, le Tribunal Sidi Mhamed, affirme qu’il ressort que les forêts des wilayas touchées «ont été incendiées délibérément», faisant «plusieurs victimes et des dégâts matériels importants». Les éléments préliminaires de l’enquête ont établi que ces incendies «ont été commis dans l’intention de semer l’effroi au sein de la population et de créer un climat d’insécurité», souligne la même source.

C’est pourquoi, il a été décidé de classer ces faits dans les compétences de la section de lutte contre les crimes terroristes et subversifs du tribunal de Sidi M’hamed, et ce, «en application des dispositions des articles 211 bis 16 et suivants du Code de procédure pénale, 87 bis, 87 bis 6 du Code pénal».

Les personnes poursuivies dans ces enquêtes risquent, ainsi, de lourdes peines.

Avec APS 

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