Le premier secrétaire du FFS, Youcef Aouchiche a dans une allocution prononcée à l’ouverture de la session extraordinaire du conseil national du parti, consacré à la présentation du bilan annuel du parti, affirmé que « la culture de rendre des comptes et de faire des bilans constitue l’une des bases fondamentales d’un fonctionnement démocratique, sain et solide et d’une organisation performante ».

Pour le premier responsable du FFS, le processus de reddition de comptes « n’est pas seulement un devoir moral, mais un pilier de notre engagement démocratique ».

Face aux récents développements géostratégiques que connait le monde, Aouchiche insiste sur l’impératif de préserver l’unité nationale à travers l’encouragement de la culture du dialogue et la recherche des compromis et des consensus. Selon l’orateur, « la véritable stabilité ne pourra être assurée que par une gestion politique éclairée, fondée sur la construction d’un cadre démocratique en mesure de rétablir la confiance et préserver les intérêts supérieurs de la nation ».

Déroulant son argumentaire, Aouchiche tient à souligner que « la gestion sécuritaire, sous le motif de maintenir l’ordre, ne fait que fragiliser les fondements de la société algérienne et nourrir un climat de méfiance vis-à-vis de l’Etat, de peur et de division ».

Sur le plan international, Aouchiche a évoqué les récents développements en Syrie et l’effondrement inattendu et spectaculaire du régime de Bachar Al Assad préfigurent une nouvelle recomposition et de nouveaux rapports de forces au Moyen-Orient et au niveau international.

« Ces événements, qui doivent servir de leçon, nous rappellent une vérité intemporelle et indéniable : notre force est dans notre unité et notre capacité à construire une résilience en mesure de nous mettre à l’abri de ces bouleversements géopolitiques majeurs », a-t-il expliqué.

A cet effet, le premier responsable du FFS, soutient qu’il est « essentiel que les dirigeants du pays et l’ensemble des forces vives de la société, prennent conscience de l’urgence de l’édification nationale. Nous devons inscrire notre action dans un processus global de construction d’un pays solide, capable de faire face à toutes ces mutations ».

Dans cet esprit, le FFS appelle à mettre un terme à « la gestion sécuritaire et unilatérale des affaires du pays et engager un processus des grandes en mesure d’assurer démocratie politique, développement économique et prospérité sociale. Un projet national clair et ambitieux doit être défini, impliquant toutes les forces vives du pays : l’Etat, la société civile, les forces économiques, sociales et culturelles ».