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FFS: « la judiciarisation et la criminalisation du politique et de la vie publique doit cesser »

Le front des forces socialistes (FFS) a dénoncé la dissolution dans des conditions « opaques et injustifiables », la ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH). Dans un communiqué, rendu public, ce mardi 24 janvier 2023, le FFS appelle à la cessation de la judiciarisation et la criminalisation de la vie publique.  
© DR | Siège du Front des Forces Socialistes (FFS)

« Nous assistons depuis quelques mois à une stratégie de mise au pas de la société à travers une remise en cause sans précédent des droits et des libertés fondamentales », lit-on dans le communiqué. La même source regrette que « les dirigeants du pays s’emploient à réduire au silence toute voix discordante, plutôt que de prendre conscience de la nécessité de permettre des canaux d’expressions libres ».

Et d’ajouter que « Si le devoir de l’Etat est de protéger la société contre tout ce qui peut porter atteinte à sa sécurité, à son unité et à sa cohésion, le meilleur bouclier contre toutes les formes de déstabilisation, interne et externe, demeure la mobilisation libre et consciente de nos compatriotes autour de la défense de l’Etat-National et des principes démocratiques sur lesquels il doit reposer », souligne le document.

« Un État ne peut être fort que par l’existence de contre-pouvoirs et de l’expression libre et autonome dans la société », estime le FFS, qui « reste plus que jamais convaincu que la stabilité politique du pays exige le respect des libertés politiques, associatives, syndicales et médiatiques », indique le document.

 Le plus vieux parti d’opposition en Algérie fait savoir qu’il « continuera de s’opposer, en toute circonstance, à toutes les formes de violations des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Par ailleurs, il se dressera, comme il l’a été depuis sa création, contre toute tentative de leur instrumentalisation dans des campagnes hostiles à l’Algérie menées par certaines organisations dites internationales. Celles-ci, le plus souvent inféodées aux forces impérialistes œuvrent à l’affaiblissement voire à la destruction des Etats, précipitant les populations dans la violence et la pauvreté« .

Pour le FFS, « le combat pour les droits de l’homme est indissociable de la défense de l’Etat, – qu’il faut cesser de confondre avec le régime politique-, et de la souveraineté nationale », est-il précisé.

Par ailleurs, le FFS « met en garde les autorités du pays contre la tentation de réduire les espaces de libertés et de refuser aux algériennes et aux algériens le droit fondamental de participer à la vie publique« . Et d’ajouter que « si l’intérêt national commande de rassembler les énergies du pays pour gagner la bataille du changement et du développement, cela ne peut se concrétiser sans le respect du pluralisme politique, associatif et syndical », conclut le communiqué.

 

 

 

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