Dans un discours prononcé après son plébiscite, Youcef Aouchiche, et après avoir remercié les présents pour, a-t-il dit, la confiance qui a été placée en lui, a affirmé que ces élections sont « une occasion pour marquer la différence, en portant un message d’espoir et une énergie positive ».
« Nous porterons à cette occasion un projet présidentiel qui s’articule sur une vision claire, cohérente et participative alliant actions prioritaires et projections futuristes en prenant en considération nos réalités et nos différentes possibilités », a-t-il ajouté.
Pour le premier secrétaire national du FFS, « renforcer le pays, l’immuniser et le développer est une grande ambition qui ne se réalise que grâce à un vrai changement ». Et ce dernier passe par des « institutions légitimes et démocratiques, une séparation des pouvoirs effective, un parlement renforcé et respecté, une justice et des médias indépendants, les corps intermédiaires au cœur du changement, une décentralisation effective et un développement économique harmonieux, en réhabilitant la valeur du travail et la liberté d’entreprendre ».
« J’ai la ferme conviction que face aux multiples défis de notre pays et de notre monde, une action cohérente et un langage de vérité permettront de recréer de la confiance, de redresser notre pays et de le rassembler autour d’un projet commun pour le changement, la préservation du pays et le respect des libertés et des pluralismes », a-t-il encore déclaré.
Avant lui, le président du bureau du congrès, Djamel Baloul, est revenu, devant les congressistes, sur les raisons ayant motivé la décision du FFS de participer à ce rendez-vous électoral. Tout en signalant que la « scène politique se caractérise par la fermeture et les allégeances », il a affirmé que le FFS a choisi « l’autonomie dans la prise de décision ».
Participer à cette présidentielle, a-t-il dit, est une option choisie « après mûre réflexion » mais surtout « après avoir mis sur la table toutes les options possibles ».
Baloul a rappelé, à cet effet, que « le contexte géopolitique international a poussé les militants du FFS à assumer une responsabilité historique ». Il est entre autres question des risques qui pèsent sur la « souveraineté nationale ». Il a cité dans ce sens la situation aux frontières algériennes.
Au plan national, celui-ci a tenu à affirmer que « le FFS n’acceptera jamais la répression que subissent les algériens » et la « gestion autoritaire et sécuritaire des affaires du pays ».
Le président du bureau du congrès a rappelé que « le parti a réaffirmé, à chaque rencontre avec le Président de la République, ses exigences relatives à l’ouverture des champs, politique et médiatique, et la suppression de l’article 87 bis ».
« On n’a pas cessé de réclamer la libération des détenus d’opinion », a-t-il encore ajouté.