En effet, la présidente de la chambre arbitrale d’appel du TAS a prononcé, ce vendredi, le rejet de la « requête aux fins de mesures provisionnelles ». Cette décision n’est pas très différente de celle rendue par cette même chambre d’appel à la veille de la demi-finale retour de la Coupe de la Confédération finalement boycottée par l’USM Alger pour les mêmes motifs, à savoir l’adoption de son adversaire d’une tunique officielle floquée d’une carte géographique qui englobe les territoires de la République arabe sahraouie démocratique, qualifiée par l’ONU de zones non autonomes.
Il ne reste désormais qu’une seule cartouche à l’USMA et à la fédération algérienne de football (FAF) : le traitement de l’appel déposé, fin avril dernier, contre la CAF, la FRMF et la RSB.
Le TAS qui avait rejeté « ex parte la demande de l’USMA et de la FAF contre la décision de la commission des compétitions de la CAF », avait, en revanche, enregistré « l’appel déposé par la Fédération algérienne de football (FAF) et l’Union sportive Médina d’Alger (USM Alger) (« les appelants ») contre la Confédération africaine de football (CAF), la Fédération royale marocaine de football (FRMF) et le club Renaissance sportive de Berkane (RS Berkane) (« les intimés ») à l’encontre de la décision rendue par le Jury d’appel de la CAF datée du 21 avril 2024 (« la décision attaquée »)». Mais le traitement de l’affaire risque de prendre du temps.