Le juge a prononcé le maintenu de la même peine de 8 ans de prison ferme à son encontre, dans l’affaire de financement occulte de la campagne électorale de la Présidentielle annulée d’avril 2019. Le juge près la Cour d’Alger a, cependant, levé la saisie de ses biens hérités de sa mère et son frère Mustapha, à savoir des appartements et des villas à Alger. Poursuivi dans la même affaire, l’homme d’affaires, Ali Haddad a vu aussi sa peine de 4 ans de prison ferme confirmée. Les deux hommes sont poursuivis pour « blanchiment d’argent, trafic d’influence, et défaut de déclaration de biens ». En juin dernier, le Pôle pénal économique et financier du Tribunal de Sidi M’hamed (Alger) les a condamnés Saïd Bouteflika, respectivement à huit (8 ans et quatre (4) de prison ferme dans la même affaire.
Le procureur général près la Cour d’Alger a requis, le 20 septembre dernier, une peine de 10 ans de prison ferme et une amende d’un millions de DA à l’encontre de Saïd Bouteflika de Ali Haddad. Le représentant du ministère public a également requis la confiscation de tous les biens immobiliers et mobiliers des deux accusés. Saïd Bouteflika est cité aussi dans une autre affaire qui concerne le financement de la chaîne de télévision Amel TV de Hichem Aboud.