Il accuse, ce faisant, les « parasites » qui intervient pour se sucrer sur le dos de consommateur. Selon lui, il n’y a pas de raison pour que la banane atteigne ce prix d’autant que le marché algérien est alimenté en quantités plus importantes de ce produit que l’année dernière. « Les quotas d’importation de ce fruit sont passés du simple au double », lance-t-il, en fournissant plus de chiffre.
Pour lui, lorsque la banane avait atteint 800 à 850 dinars en 2023, les volumes importés étaient de 160 000 tonnes. « Le doublement de ce volume à 320 000 tonnes a permis de ramener les prix à des niveaux à la portée de tout le monde, entre 250 et 300 dinars le kilogramme », dit-il.
Selon le ministre, « les autorités travaillaient à faire baisser davantage les prix lorsque des parasites sont entrés en scène ». Dans ce sens, il affirme que la solution est d’inonder davantage le marché, tout en s’attaquant « aux spéculateurs ».
« Cette année, nous allons importer plus de 320 000 tonnes de bananes via des commerçants et des importateurs connus et la loi sera appliquée dans toute la rigueur contre ceux qui font de la spéculation », met-il en garde.
Et d’ajouter : « Les sanctions pourraient inclure le retrait de l’autorisation d’importation pour les importateurs qui ne respectent pas les règles et l’application des dispositions pénales de la loi de lutte contre la spéculation contre tous ceux qui verseraient dans cette pratique. Ils sont sous le coup de la loi contre la spéculation illicite ».